Quelques heures après sa passation de charges au ministère de l’Economie et de la Relance avec son successeur, Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou, le 14 décembre, Jean-Marie Ogandaga a repris son siège à l’Assemblée nationale.

Jean-Marie Ogandaga dans ses nouveaux habits de député, le 14 décembre 2020, à Libreville. © D.R.

 

Parti du gouvernement le 8 décembre dernier, l’ancien ministre de l’Economie et de la Relance, Jean-Marie Ogandaga, a retrouvé son siège à l’Assemblée nationale, ce 14 décembre. Avant de s’y rendre pour les formalités d’usage lui permettant d’arborer son écharpe, il a d’abord passé les charges de ses précédentes fonctions à son successeur, Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou.

Jean-Marie Ogandaga avait présenté sa démission au président de la République qui l’avait acceptée. Si les raisons de cette démission ne sont pas encore révélées, de nombreux médias avaient publié des fac-similés de documents indiquant qu’il aurait signé des accords transactionnels au bénéfice de Total et Perenco, au détriment des intérêts du Gabon.

Selon ces médias, Jean-Marie Ogandaga avait engagé sa signature en vue d’abaisser considérablement les dettes des entreprises françaises Total et Perenco. Ces créances sont passées de 4, 511 milliards de francs CFA à 150 millions de francs CFA pour Perenco et de 4, 516 milliards de francs CFA à 700 millions de francs CFA pour Total. Un manque à gagner colossal pour l’Etat.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Lavue dit :

    C’est vrai que l ‘Assemblée Nationale est un foutoir, mais bon sang, ces gens n’ont pas autre chose à faire que de s’accrocher à la politique politicienne. Faut avoir le courage d’aller faire ses affaires propres quand on en a engrangé suffisamment durant toute la longue période de ministre sous les tropiques.
    Avec tous ces profils à l’Assemblée Nationale, imaginez ce qu’en pense le peuple.

    Pitié, vraiment.

  2. azert dit :

    A quel niveau le fameux bracelet au pied ?

  3. Mandjango 1er dit :

    je suppose qu’il y a été accueilli par des applaudissements par ses collègues! Pitié du peuple gabonais

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