Le vice-président de la Transition, Joseph Owondault Berre, a ouvert, mercredi 27 mars au palais des Sports de Libreville, les assises relatives aux préoccupations touchant directement la jeunesse gabonaise. Dénommée «Grand rendez-vous de la jeunesse», cette rencontre à l’élaboration d’un mémorandum d’entente censé permettre à la jeunesse gabonaise de parler d’une seule voix lors du dialogue national inclusif qui s’ouvre le 2 avril prochain. 

Le vice-président de la Transition, Joseph Owondault Berre, ouvrant les travaux du Grand rendez-vous de la jeunesse, le 27 mars 2024. © Min. Jeunesse

 

Les jeunes gabonais issus des organisations associatives des 9 provinces du Gabon à la diaspora, ont répondu présent à la cérémonie solennelle d’ouverture du Grand rendez-vous de la jeunesse gabonaise tenue le 27 mars 2024. En effet, le palais des Sports de Libreville a servi de cadre au lancement des assises relatives aux préoccupations touchant directement la jeunesse gabonaise. Ce, en présence des plus hautes autorités, notamment du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), du Vice-président de la République Joseph Owondault Berre et des membres du gouvernement. 

Unie et déterminée à participer au succès de la transition conduite par le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, la jeunesse gabonaise a par cette mobilisation tenue à démontrer sa volonté d’être un acteur majeur et une force de propositions. Le président du Conseil national de la jeunesse (CNJ), prenant la parole, a tenu à mettre un accent particulier sur «l’apport et l’impact de la jeunesse gabonaise dans le processus de transition : enjeux et perspectives». Pour Dariss Nyoundou Souza, l’institutionnalisation du CNJ est impérative afin que la jeunesse soit définitivement reconnue comme une véritable force de propositions et un acteur important dans le processus de développement du Gabon.

Une demande qui n’est pas restée dans les oubliettes, car le ministre de la Jeunesse, le Dr André Jacques Augand, a précisé que le département ministériel dont il a la charge, a également pour mission de matérialiser cette reconnaissance institutionnelle de changement du statut du CNJ, passant de simple association à une entité publique sous tutelle. «En ma qualité de ministre de la Jeunesse, une des mission qui m’incombe m’oblige à soutenir et à promouvoir avec dévouement les projet de la jeunesse de notre pays. Car, il s’agit de génération pleine de potentiel, de créativité et de détermination. C’est ensemble avec cette jeunesse que nous devons bâtir un Gabon fort et prospère», a indiqué le Dr André Jacques Augand. 

Le président du Conseil national de la jeunesse, Dariss Nyoundou Souza et quelques moments de la cérémonie. © D.R.

Aussi, le vice-président de la République, Joseph Owondault Berre qui a également tenu à féliciter la jeunesse gabonaise pour son implication dans la réussite du processus de la transition, a annoncé la mise à disposition de plus de 500 millions de FCFA pour la réhabilitation des locaux et le fonctionnement du Conseil National de la Jeunesse suivant les très hautes instructions du général Brice Clotaire Oligui Nguema. Cette mesure prise par le président de la Transition a été fortement applaudie par les jeunes qui ont fait le déplacement, car il s’agit là d’un pas en avant dans le processus de reconnaissance institutionnelle du Conseil national de la jeunesse gabonaise.

Durant deux jours, les participants vont échanger sur des thématiques bien précises, à travers des panels avec des experts, afin de faire ressortir un mémorandum d’entente qui puisse assurer à la jeunesse gabonaise de parler d’une seule voix, pour leur épanouissement, lors du dialogue national inclusif débutant le 2 avril prochain. Ce Grand rendez-vous de la jeunesse a mobilisé plus de 3000 jeunes. Les travaux s’achèvent ce jeudi 28 mars. 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    500 millions c’etait mieux de les investir dans les projets générateur de revenu plutot que ce machin qui ne sert qu’a distraire la jeunesse. Les jeunes doivent travailler et arrêter de se faire distraire de cette façon. Finalement qu’est ce qui est sorti de cette rencontre a part des discours creux. Ce temps aurai été plus utile pour des jeunes de réfléchir sur un projet a faire avec ces 500 millions.

Poster un commentaire