L’État a décidé de priver de subvention les fédérations de kick-boxing, de tennis sur court et de tennis de table. La faute aux présidents de ces instances, qui «refusent» d’organiser leurs assemblées générales électives, alors que leurs mandats sont arrivés à terme depuis belle lurette.

En raison de l’irrégularité de leurs dirigeants, les fédérations de de kick-boxing, de tennis sur court et de tennis de table ne recevront pas de subvention. © convergence-compta.fr

 

Sale temps pour le kick-boxing, le tennis sur court et le tennis de table. Les trois fédérations de ces disciplines, actuellement en situation irrégulière, ne devraient pas recevoir de subvention cette année. En effet, les mandats des trois présidents sont arrivés à échéance, et ces derniers «refusent» d’organiser leurs assemblées générales électives.

Il s’agit de Samuel Minko-Mi Ndong, président de la Fédération gabonaise de tennis sur court ; Bernadette Nguema, présidente de la Fédération gabonaise de tennis de table ; et, Éric Ella, président de la fédération gabonaise de kick-boxing. «Sur les quatre fédérations concernées, seule la fédération de Judo a déjà déclenché le processus de renouvellement du Comité exécutif. Les trois autres doivent suivre cet exemple», a révélé un haut cadre du ministère des Sports, dans L’Union du 29 août.

«N’ayant plus rien à gagner, ces anciens présidents fédéraux veulent tout simplement pratiquer la politique de la terre brûlée», a souligné une autre source au ministère des Sports. En conséquence, les athlètes affiliés à ces trois fédérations, eux aussi, ne bénéficieront pas de subventions de l’État. Vivement le dénouement de ce nœud gordien, pour le retour au premier du kick-boxing et du tennis gabonais quasiment disparus des radars.

 

 
GR
 

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