Afin de répondre au déficit d’enseignants sur l’ensemble du territoire, le concours externe d’entrée à l’École normale des instituteurs (ENI) de Libreville et de Franceville a débuté ce jeudi 27 juillet dans les différents sites dédiés. Au total, 7 676 candidats sont en lice pour espérer occuper l’une des 600 places disponibles.

7 676 candidats à travers le Gabon frappent aux portes des écoles normales des instituteurs de Libreville et de Franceville. © D.R.

 

Après sept ans d’interruption, 7676 candidats frappent depuis ce jeudi 27 juillet 2023 aux portes d’entrée à l’École normale des instituteurs (ENI) de Libreville et de Franceville pour 600 places disponibles. La ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq s’est rendue sur les sites du concours pour s’imprégner du bon déroulement des épreuves et pour pouvoir encourager les futurs enseignants.

«7 676 candidats pour 600 places, ça démontre vraiment tout l’engouement des Gabonais et gabonaises de pouvoir venir valoriser la fonction enseignante, de pouvoir également partager cette vocation parce qu’enseigner c’est avoir une vocation. Il faut aimer les enfants, il faut avoir cette envie de partager ses connaissances. Et nous sommes bien contentes qu’il y ait cet engouement après sept ans de fermeture de l’École normale des instituteurs», a déclaré Camélia Ntoutoume Leclercq.

Camélia Ntoutoume Leclercq, le ministre de l’Education nationale s’assurant du bon déroulement des épreuves, le 27 juillet 2023 à Libreville. © D.R.

Selon le membre du gouvernement, parmi les doléances qui ont été exprimées par les populations, il y a le problème du manque des enseignants. Les différents candidats de toutes les couches sociales ont répondu présents, mais aussi, il faut dire que ce concours s’organise dans toutes les capitales provinciales. «Ce qui permet d’amener le concours au plus proche, d’éviter les déplacements et d’offrir la chance à tout Gabonais de pouvoir venir renforcer et participer à l’amélioration du système éducatif gabonais», a-t-elle expliqué. Pour la première journée du concours, les épreuves ont porté sur les mathématiques et le français. La deuxième journée qui marque la fin de ce concours, les candidats planchent sur l’épreuve de culture générale.

Ce concours fait suite à la décision du conseil des ministres du 12 juillet dernier au cours duquel le ministre de la Fonction publique, Madeleine Berre a proposé au gouvernement de rouvrir les concours. Cette perspective vise à répondre aux sollicitations de certaines administrations sur les emplois et effectifs à renforcer. Elle est rendue possible du fait d’une meilleure maîtrise des besoins en termes de plan de recrutement ainsi que de l’évaluation et de la programmation budgétaire.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. MONSIEUR A dit :

    «7 676 candidats pour 600 places, ça démontre vraiment tout l’engouement des Gabonais et gabonaises de pouvoir venir valoriser la fonction enseignante,….. » non, non, non et non Madame La Ministre, ça démontre plutôt le taux de chômage très élevé des jeunes diplômés au GABON sous l’ère ALI BONGO.

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