La session disciplinaire du Conseil exécutif du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS), tenue le 10 octobre, a débouché sur l’exclusion de Joël Pono Opape. L’ancien Vice-président du parti de Séraphin Ndaot est accusé de manque de discipline et respect envers sa hiérarchie.

Joël Pono Opape l’ancien Vice-président exclu du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS).© D.R.

 

Joël Pono Opape a été exclu sans ménagement du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS), parti de Séraphin Ndaot, l’actuel président du Conseil national de la démocratie (CND). La décision issue de la session disciplinaire du Conseil exécutif du parti a été a été officialisée le 10 octobre par son secrétaire général, Jean de Dieu Yembit Mangala. Ancien Vice-président du parti, Joël Pono Opape est accusé de manque de discipline et de respect envers la hiérarchie,  conforment aux statuts du parti.

Les relations entre Joël Pono Opape et la hiérarchie de son parti se sont dégradées il y a quelques jours, lorsqu’il a été convoqué pour s’expliquer sur «le non-versement des cotisations et son retrait des activités politiques». Lors de cette audition, l’ancien ministre de la Réforme de l’Etat a brandi l’article 34 du règlement intérieur qui le dispense, selon lui, des cotisations. D’autant plus qu’il estime avoir «mis gracieusement, avec charges payées, un local qui sert de siège au 2e arrondissement» à Port-Gentil.

«Chaque année, j’ai toujours payé 240.000 francs CFA au Bureau national, 120.000 francs CFA au bureau d’arrondissement et 120.000 francs CFA pour le loyer du siège provincial. Est-ce à dire que pour être un disciple accompli, il faut avoir été comme lui, c’est-à-dire membre de la Cour constitutionnelle, député, maire central, conseiller municipal, président du PGP, président de L’ANB, président du PDS, président du CND?», avait déclaré l’ancien membre du gouvernement. Joël Pono Opape s’était également interrogé sur la direction prise par les financements offerts à Séraphin Ndaot pour battre la campagne d’Ali Bongo Ondimba, lors de la présidentielle de 2016.

L’ancien Vice-président du PDS s’est par ailleurs insurgé contre la non-tenue du congrès qui, conformément à l’article 5 des statuts et règlements du parti, devrait déboucher sur le passage de témoin entre Séraphin Ndaot et un nouveau président. C’est sans nul doute cette sortie qui lui a valu l’exclusion du PDS, avec quatre autres militants : Jean Philippe Ousmane Rabin Ngoho, Michelle Rolande Delot, Nicole Omanda et Claudine Owondo. Landry Sévérin Moussambi a reçu un blâme avec inscription sur le dossier, conformément  aux articles 122 et 127 des statuts du PDS.

 
GR
 

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