Le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG) a décidé, ce 11 mai, d’interdire les appels à candidature d’Ali Bongo pour la présidentielle de 2023 qui fusent de partout. Pour Steeve Nzegho Dieko, ce chapitre a été clos avec la fin des célébrations en différé du 54e anniversaire du PDG.

Steeve Nzegho Dieko interdit les appels à candidature d’Ali Bongo pour la présidentielle 2023. © D.R.

 

Ce 11 mai à travers une note d’information qui a vite fait le tour des réseaux sociaux, le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), Steeve Nzegho Dieko, a interdit «de façon formelle à tous les militants et sympathisants du PDG, tout protocole confondu de formuler à titre individuel ou sous le sceau d’une association, des appels à candidature du Distingué camarade président (DCP) Ali Bongo Ondimba à la prochaine présidentielle».

Entre la création des plateformes à ce titre par certaines figures bien identifiées et les appels isolés de certains « grands militants », le secrétaire général du PDG semble agacé et assure que ces différents appels «ont le malheur de semer le trouble». Ces appels sèment également la confusion dans l’opinion et l‘esprit des militants du PDG qui, dit-il, «sont pourtant concentrés sur l’exécution de la feuille de route adoptée par le DCP».

Selon Steeve Nzegho Dieko, avec la fin des célébrations en différé du 12 mars où chaque représentation provinciale du PDG a appelé à la candidature d’Ali Bongo, ce cycle de profession de bonne foi a été clos. Désormais, a-t-il averti, «seul le parti, à travers ses instances habilitées, est autorisé à solliciter à nouveau en tant que besoin, l’indulgence de notre champion détenteur du titre pour daigner accepter de se porter candidat au combat de 2023». «Je mets en garde toute tentation et tentative de dérogation à cette mesure», a-t-il prévenu.

Alors que certains pédégistes disent déjà en murmurant qu’«il n’a pas le monopole de l’appel à candidature», cette sortie plutôt surprise de Steeve Nzegho Dieko remet au goût du jour le débat sur la candidature d’Ali Bongo. Entre son état physique qui inspire encore de la compassion de plus d’un et son discours du 12 mars qui suggérait clairement qu’il se présenterait en 2023, lui le « candidat naturel », le porte-parole de la présidence avait affirmé deux jours plus tard qu’Ali Bongo n’avait pas encore  annoncé sa candidature.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    Le PDG ne veut abandonner un de ses plats préférés: le clientélisme, la danse du ventre et la prostitution politique? Qu’en est-il des prostituées que le PDG recrute à court de centaines de millions pour venir devant les médias faire un show de ralliement au PDG?

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