La révision de la Charte de la Transition lors d’une séance plénière des bureaux du Sénat et de l’Assemblée nationale, le 6 octobre dernier, a acté la création d’un Conseil économique, social et environnemental de la Transition (CESE de la Transition). Cette institution sera composée de 60 membres essentiellement issus de la Société civile et ses avis permettront d’accompagner le CTRI dans l’atteinte de ses objectifs. 

Siège du Conseil économique, social et environnemental à Libreville. © D.R.

 

Les bureaux des deux chambres du parlement ont planché, le 6 octobre dernier, sur la révision de 11 articles de la Charte de la Transition parmi lesquels 5 nouveaux textes essentiellement consacrés au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Au terme des travaux parfois houleux et passionnés, la modification a été adoptée, et la création d’une CESE de Transition entérinée. Elle comptera 60 membres et l’on assure que la Société civile sera le principal pourvoyeur des adhérents. 

La séance plénière des bureaux du Sénat et de l’Assemblée nationale participait du raffermissement du processus de transition enclenché au lendemain du coup de force opéré par les militaires. Depuis le 30 août 2023, date du renversement du régime d’Ali Bongo, les hommes en treillis réunis au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) souhaitent restaurer les institutions du pays et redorer l’image et la dignité des Gabonais. D’où la révision de la Charte de la Transition ayant abouti à la création de ce CESE de Transition. Ce, après près de 3 heures de débats intenses et parfois passionnés sur la révision de ces 11 articles, dont 5 consacrés à ce CESE de Transition. 

En termes de missions et attributions, cette nouvelle structure de la transition devra étudier tous les aspects de la vie du pays, devenant partie prenante sur des réflexions en matière de politique financière et budgétaire, de politique des matières premières, de politique sociale, culturelle et environnementale.

La mise en place d’un CESE de la Transition permet de ne pas perdre les acquis du Gabon et pour être en phase avec les standards internationaux, tels que le Conseil économique et social de l’Ecosoc, des Nations Unies.

Il aura donc pour but de donner son avis sur les questions à caractère économique, social, environnemental ou culturel portées à son examen. Sa promulgation devrait intervenir dans les jours à venir.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    N’oubliez pas ceux qui gesticulent en France et ailleurs : Bruno Ben Moubamba, Jonas Moulenda, Thibault Adjatys, Owananwitche, etc.

    Mon fils Brice Clotaire Oligui Nguema, trouve du travail à ces gens qui passent leur temps à critiquer. A Ntare Nzame. Pitié.

    • Gayo dit :

      Donc Serge Malaya n’était qu’un Bongo PDGiste frustré d’avoir perdu ses privilèges. Les masques sont tombés maintenant qu’il pense revenir dans les bonnes grâce du pouvoir putschiste.

    • Gayo dit :

      Serge Malaya. Tu as raison. C’est le PDG qui réactivé ce machin inutile pour chasser la société civile du parlement parce qu’il prépare contre le Gabon et les gabonais le coup de 90 et 93 en verrouillant noyautant et verrouillant toutes les positions délibératives pour laisser l’opposition et la société civile dans une position de faire valoir pour accompagner une nouvelle mascarade. Comme tu es adepte de ses pratiques tu penses que le cese doit servir à corrompre ceux qui empêchent de tourner à rond.

  2. […] nouvelle circule au moment où la composition du Conseil économique, social et environnemental (CESE) de transition est attendue. En effet, le 6 octobre 2023, les deux bureaux du parlement gabonais […]

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