Le porte-parole de la présidence de la République révèle ce vendredi 13 novembre dans un entretien au journal L’Union qu’au lieu des 800 millions de francs CFA initialement prévus pour le règlement d’une dette de l’État à l’endroit d’une entreprise locale, le Conseil d’État a permis à celle-ci de se faire payer pour plus de 8 milliards de FCFA au final, grâce au concours du Conseil d’État.

Le Conseil d’Etat se serait-il rendu « complice » au profit de la société ? © L’Union

 

L’histoire prêterait à rire s’il ne s’agissait pas de l’argent public, et surtout si celle-ci n’avait pas été révélée par le palais présidentiel. À Libreville, il y a quelque temps, raconte Jessy Ella Ekogha dans un entretien paru dans le quotidien L’Union ce vendredi, «une entreprise qui sollicitait un paiement de 800 millions au titre d’une supposée créance a fait un recours devant le Conseil d’État et a fini par obtenir un dédommagement de plus de 8 milliards de francs CFA, c’est-à-dire, dix fois le montant initialement revendiqué».

Rapportant des «indiscrétions», le site Directinfosgabon.com croit savoir qu’il s’agit d’une entreprise très connue et spécialisée dans les panneaux publicitaires et le mobilier de rue.

Cette histoire, assure le jeune collaborateur d’Ali Bongo, est loin d’être la seule du genre découverte par la taskforce sur la dette intérieure de l’État depuis le début de son audit après sa mise en place en juin dernier. «Des exemples aussi aberrants et révoltants que celui-ci, vous en avez à foison», confie le porte-parole de la présidence de la République, qui annonce un renforcement du dispositif institutionnel, avec le durcissement des procédures et des contrôles sur le terrain.

Pour ce faire, les autorités gabonaises envisagent la réhabilitation de la Direction générale des marchés publics (DGMP) dont le fonctionnement devrait être amélioré, le renforcement de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF) et la création de l’Agence nationale de vérification et d’audit dont le projet est actuellement en examen au Parlement, défendue récemment au Sénat par Denise Mekam’ne, la ministre d’État aux Relations avec les institutions constitutionnelles.

D’environ 370 milliards de FCFA il y a quelques semaines, le montant des créances douteuses annulées par la taskforce sur la dette intérieure, car injustifiées, est passé à environ 440 milliards de FCFA à ce jour.

 
GR
 

13 Commentaires

  1. Hermann O. dit :

    Monsieur le porte-parole (ou même GR) ne faites pas dans le sensationnel juste pour pouvoir justifier la création d’une énième entité budgétivore qui n’apportera aucun résultat probant. Il y a des mécanismes juridiques qui peuvent expliquer que le montant payé soit supérieur (même si dans ce cas il semble avoir entourloupe) à la somme réclamée à la base, surtout lorsque le contentieux s’éternise et qu’on multiplie les appels. Exposé ainsi vous biaisez l’information. Car vous ne présentez pas les facteurs utilisés par le conseil d’état qui ont sous-tendu cette décision. Si ce dernier et certaines directions ont failli, pointez les responsabilités et aller jusqu’au bout de votre logique en présentant et en sanctionnant les indélicats.

  2. Gayo dit :

    Vous faites la comédie. La pression du niveau de récession du pays. Ces pratiques ont été institutiinalisées par le régime Bongo et les choses se sont empirés avec le système Ali Bongo qui même à l’époque où il était en bonne santé, a confié le pays aux sulfureux Accrombessi et Alihanga. Voilà où ça mène la république des copains et coquins au détriment des plus compétents et des plus probes de nos élites parceque ils ont des idées et par conséquent sont critiques. Tout celà prouve simplement que c’est très mauvais pour un pays d’avoir la même famille et le même régime depuis 50 ans. Des individus et des familles ont atteint un tel pouvoir que l’autorité de l’état est réduite, la justice affaiblie. Combien de salles de classes ont aurait pu construire avec 8 milliards? Tout un collège. Les 8 milliards sont sortis parceque Delta Synergie et les Bongo ont des intérêts dans cette entreprise, ils ne rendront cet argent. Et c’est de cette façon que Ali a pu acquérir la première fortune du pays: 600 milliards de FCFA. Après avoir fait autant de mal au pays, j’espère que les Bongo emporteront tout cet argent dans leurs tombes.

  3. De Souza dit :

    … passé de 370 milliards à 440 milliards… où est l’erreur?
    La nouvelle dette serait donc plus lourde que la dette initiale? Qu’est-ce qui a donc été fait avec tout le tapage médiatique de la bande à alisylvianourredinvoleurs?

  4. diogene dit :

    «Des exemples aussi aberrants et révoltants que celui-ci, vous en avez à foison», qu’attendez vous pour démissionner ? Vous admettez votre nullité, votre impéritie et puis pschiiittt ! Rien !

    « Pour ce faire, les autorités gabonaises envisagent la réhabilitation de la Direction générale des marchés publics (DGMP) » Alors qu’il suffit d’une paire de lunettes pour voir qu’il y a un zéro de trop !
    JC Decaux va-t-il rembourser afin de montrer son honnêteté et son amour du Gabongo ? (à suivre)

  5. Patrick dit :

    C’est Avec deception que nous remarquons que après ten d’années le pays sombre de plus en plus pour cause de Mal gerence et dissolution total du pouvoir de la loi dans notre tres Beau pays vous avez tuer la loi de ce pays en maintenant au pouvoir une famille et un regime vous n’optiendrez aucun resultat favorable si vous ne changez pas ces deux problematics mais souvenez vous d’une chose nous serrions tous jugé pour nos actes car « Dieu n’a nul donnè le drois de Faire ce que vous faites de ce pays » mais je me demande notre pays est t’il prise en autage?

  6. Mezzah dit :

    C’est la pendaison pour tous.

  7. Manguendza dit :

    Allez y voir a la seeg ça magouille tous les joyrs

  8. Jean Gaspard Ntoutoume Ayi dit :

    Est-ce à dire que la Taskforce remet également en cause des décisions de justice.

    Dans nos cimetières il est souvent écrit : « souviens-toi, j’étais comme toi… ». A bon entendeur…

    • Hans dit :

      Voici toute mon inquiétude quoi que profane du droit c’est la première chose qui m’a interpellé.
      Ce qui est décidé par la justice revêt un caractère légal je penses tout comme l’élection d’Ali BOBO qui n’était vraiment pas une mais dont la justice a donné un caractère légal

  9. ali dit :

    Omar bongo Ondimba a laissé 7000 milliards de cfa dans ses comptes à BGFI et 3850 millions d’euros des biens mal acquis en Europe.

    Ali Bongo est le président le plus riche avec 600 milliards de cfa d’après le journal FORBES.

    les gabonais n’ont que leur yeux pour pleurer.

  10. Hans dit :

    Mon cher frère,je vous prie de bien prendre connaissance de l’information que vous commenté.
    Il parle des CRÉANCES DOUTEUSES ANNULÉES qui passent de 370 milliards a 440 milliards ce qui est profitable.

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