La ministre du Budget a affirmé, le 25 juillet, que le taux de croissance pourrait se situer à 3,2% en 2023. Un taux supérieur à celui de 2022 plafonné à 2,8%.

Edith Ekiri Mounombi épse Oyouomi face à la presse, le 25 juillet 2022 à Libreville. © Gabonreview

 

Malgré les soubresauts engendrés par le conflit en Ukraine, le taux de croissance pourrait s’améliorer en 2023. C’est l’information donnée par la ministre du Budget, le 25 juillet à Libreville. «Aujourd’hui, les données macroéconomiques tiennent compte d’une situation globale : la guerre russo-ukrainienne. Toutefois, nous avons pris comme hypothèse de base, un prix de baril du pétrole 65 dollars, il faut être prudent. C’est vrai que dans la loi des finances rectificative 2022, ce prix était à 80 dollars. Mais nous restons prudents. En ce qui concerne le taux de croissance, nous avons projeté 3,2% en 2023 contre 2,8% en 2022», a affirmé Edith Ekiri Mounombi épse Oyouomi.

Le membre du gouvernement s’exprimait à l’occasion de l’ouverture des conférences budgétaires 2022. Ces rencontres doivent servir de socle à l’élaboration du Projet de loi des finances 2023. Celle-ci se poursuivent jusqu’au 2 aout et seront l’occasion de passer en revue les dépenses d’investissement des exercices budgétaires 2021 et 2022 ; vérifier la maturité des besoins exprimés afin de mieux préparer les arbitrages budgétaires et mettre à jour le programme d’investissements publics ; disposer d’une base de projets réalistes et réalisables contribuant à la mise en œuvre des 12 batailles du Plan d’accélération de la transformation (PAT).

 
GR
 

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