La ministre de l’Economie a présenté les priorités de son département pour 2023, le 1er août à Libreville, durant les conférences budgétaires. Nicole Roboty ambitionne notamment d’optimiser la collecte de l’impôt à travers la Direction générale des impôts (DGI) et l’assaut du secteur informel.

Nicole Roboty et sa collègue du Budget pendant les conférences budgétaires, le 1er août à Libreville. © Gabonreview

 

Le tour est revenu au ministère de l’Economie de présenter ses priorités pour 2023, à la faveur des conférences budgétaires. Selon la patronne de ce département ministériel, l’un des chantiers prioritaires est le projet de digitalisation de la Direction générale des impôts (DGI) et plus largement, des services qui collectent les ressources de l’Etat. «Parce qu’aujourd’hui, nous avons besoin de mettre les outils nécessaires pour nos services pour optimiser la collecte des impôts», a affirmé Nicole Roboty, le 1er août à Libreville.

Dans ce sens, le ministère de l’Economie cible également le secteur informel. Celui-ci désigne des activités économiques qui ne correspondent pas aux caractéristiques des secteurs traditionnels. Ces activités économiques sont souvent développées par nécessité et ne sont ni réglementées ni taxées. «Il y a également un besoin qui est important pour nous, c’est d’amener la direction générale des impôts vers l’informel. Nous avons donc à cœur de voir ouverts les centres d’impôts de proximité à l’instar de celui de Mont-Bouët, car nous avons là d’importantes transactions commerciales», a souligné le membre du gouvernement.

En effet, près de 500 entreprises sur les 1 400 recensées par les services de la direction générale des Impôts (DGI) au seul marché de Mont-Bouët à Libreville exerceraient dans l’informel le plus total et feraient perdre plusieurs dizaines de millions de francs CFA chaque mois à l’État gabonais. Autre priorité du ministère de l’Economie en 2023, un projet au niveau la direction générale des Douanes «qui nécessite des financements pour son achèvement. C’est l’implémentation de la zone douanière du Nord», a conclu Nicole Roboty.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Mezzah dit :

    Madame la Ministre il y a beaucoup d’argent à se faire sur le foncier. Mais vous passez à côté parce que les plus gros propriétaires fonciers c’est vous mêmes. La commune d’Akanda à elle seule pourrait renflouer les caisses de l’état.
    Comme c’est facile de s’attaquer aux plus faibles. Vous manquez de courage.

  2. ORPHEE NDONG NZAMBA dit :

    Voici les 3 moyens de faire de l’impôt la première source de revenu étatique au Gabon:

    1-Application scrupuleuse du Code général des impôts et ce à l’égard de tous, barons y compris;

    2-La détention d’un compte bancaire personne morale et d’un Terminal à payeur électronique (TPE) en condition d’existence de toute entreprise en Republique Gabonaise;

    3-Le virement bancaire comme moyen universel de rémunération au Gabon.

    L’injonction fait au secteur bancaire national de ne plus jamais remettre, en 30 jours, plus de 30.000 FCFA en monnaie judiciaire à quelle que personne morale et physique que ce soit.

    L’injonction fait au même secteur bancaire de ne plus jamais accepter, en 30 jours d’activité, en versement auprès de lui (secteur bancaire) plus de 30.0000FCfA en monnaie fiduciaire.

    Cela poussera, bon gré mal gré les personnes physiques et morales à utiliser à 99% les monnaies scripturale (virement bancaire, chèque bancaire, carte de credit).

    Et surtout, cela permettra facilement un prélèvement fiscal à la source, tout flux financier passant dorénavant dans des comptes déclarés.

    Voici le modus operandi qui n’échouera pas pour peu qu’il y ait quelqu’un de scrupuleux au Gouvernement.

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