Face aux députés ce mardi 24 janvier, le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze a annoncé la tenue, courant mars 2023, des premières Assises nationales contre la vie chère. Il s’agit du premier point inscrit dans la feuille de route du gouvernement qui en compte 12. 

Le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, le 24 janvier 2023, à Libreville. © Capture/Gabonreview

 

Ce sera une première dans le pays au moment où l’inflation se fait de plus en plus ressentir. Alain-Claude Bilie-By-Nze a annoncé ce mardi devant les députés, lors de la déclaration de politique générale, que le gouvernement organisera, courant mars 2023, les Assises nationales contre la vie chère. En vue de l’organisation de ces assises, le Premier ministre prévoit la tenue d’une réunion avec les ministres concernés dans les prochains jours.

«La hausse des prix des denrées alimentaires et d’autres biens de consommation crée le désarroi auprès de nos populations. La lutte contre la vie chère est une question de grande importance, qui comme chacun l’a constaté, a fait l’objet de la création d’un département ministériel dédié avec à sa tête un ministre d’État», a déclaré le chef du gouvernement.

Au cours de ces rencontres, plusieurs mesures censées soulager les difficultés des Gabonais seront prises. «En plus de certaines mesures déjà adoptées, notamment la nouvelle mercuriale des prix, le gouvernement va adopter d’autres mesures urgentes pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages. Il s’agira, entre autres, de lutter contre la parafiscalité et de supprimer tous les prélèvements non prévus par la Loi des finances et qui ont été créés par des textes réglementaires au niveau central, déconcentré ou décentralisé de l’État», a déjà annoncé Alain-Claude Bilie-By-Nze. 

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. NGOMAH dit :

    Pour lutter contre la vie chère au Gabon n’a pas besoin d’assises pour ça mais d’une commission spécialisée sur la base d’une préalable et concrète orientation du CESE (dont d’ailleurs un ex propriétaire vient de s’en faire confier la mission.
    Toutefois si ce sont des assises sont prévues une transparence totale doit être effectuée sur touts les opérateurs économiques et les administrations directement ou indirectement impliquées dans la rigidité du pouvoir d’achat au Gabon.

  2. CYR Moundounga dit :

    Bjr. Ne soyez pas catégorique et conditionnelle à la fois. C’est ce trait de caractère qui malheureusement tue le Gabonais. Moi j’approuve votre première position car à la fois technique et de surcroit ciblée. Amen.

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