Un duo d’amis – Adrien Yannick Nkoghé Essingone et Antony Spinelli, respectivement directeur général et directeur d’exploitation de Gabon Green Forest Management international (GGFMI), vient de livrer une brigade de contrôle des produits forestiers à Viafé, près de Mitzic, dans le département de l’Okano.  C’est grâce à un partenariat signé avec le ministère des Eaux et Forêts et de l’Environnement. La cérémonie d’inauguration de ce complexe s’est déroulée il y a quelques jours.

En plus de cette structure bien équipée, GGFMI a offert, à la brigade, un véhicule 4X4 double cabine. © Gabonreview

 

«C’est un beau partenariat, une belle démonstration de ce que peut être un PPP». Dans son allocution de circonstance, Antony Spinelli, directeur d’exploitation de GGFMI, a voulu ainsi magnifier, et à juste titre, la qualité du partenariat public-privé (PPP) signé avec les pouvoirs publics quelques mois plus tôt, et ayant abouti à un «échange de bons procédés».

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En effet, dans le cadre de ce PPP, l’Administration a concédé à l’entreprise Gabon Green Forest Management international des massifs forestiers, en contrepartie de quoi GGFMI devait ériger une brigade des Eaux et Forêts. Première brigade écologique du Gabon en matériaux recyclables, la structure se compose d’un bâtiment de bureaux, de deux bâtiments jumelés pour le logement des agents et d’un hangar pour le stockage des saisies. Ces bâtiments et hangar sont tous équipés de mobilier, d’électro-ménager et de matériels informatiques, de même que les fournitures en eau et électricité. En plus de ces équipements, GGFMI a offert, à la brigade, un véhicule 4X4 double cabine.

Manifestation concrète de ce que doit être un PPP

GGFMI est parvenu aussi, en moins de temps, à construire et à livrer cet ensemble de bâtiments. En effet, au lieu des 12 mois prévus, la brigade a été livrée après seulement sept mois ! Il s’agit d’un travail admirable très apprécié par la notabilité de la localité. Ce PPP vient à point nommé, car il permet de renforcer les capacités opérationnelles de l’administration des Eaux et Forêts qui en avait, de toute évidence, un grand besoin.

Antony Spinelli a par ailleurs estimé «qu’à un moment où, pour la plupart des observateurs, le Gabon n’a pas réussi les PPP, à un moment où l’on affirme que le secteur privé et le gouvernement, submergés par des problèmes aussi difficiles les uns que les autres, et, où, hélas, certains versent dans le désespoir et le gabono-pessimisme, la réalisation de cette brigade est la manifestation concrète de ce que les PPP sont en plein développement et qu’ils participent, de manière éclatante, au rayonnement économique du Gabon». Et l’opérateur économique d’ajouter qu’«avec cette intelligence collective (secteur privé et gouvernement), notre partenariat est la preuve qu’il existe assez de ressources intellectuelles et morales pour sous-tendre notre volonté commune d’édifier une nation forte et prospère. Car, l’initiative de bâtir cette brigade va progressivement transformer le paysage de la localité de Viafé en particulier, et de toute la région en général, aux confins du Moyen-Ogooué, de l’Ogooué-Ivindo et du Woleu-Ntem».

 «Construire ensemble un Gabon à la hauteur de nos ambitions communes de grandeur, de progrès et de prospérité partagée»

Intervenant ensuite, le président (sortant) du Conseil départemental de l’Okano a souligné que «devant tant de défis aussi bien économiques que sociaux, devant tant et tant de handicaps, le gouvernement, les collectivités locales et le secteur privé n’ont pas d’autres choix que de s’accorder afin de construire ensemble un Gabon à la hauteur de nos ambitions communes de grandeur, de progrès et de prospérité partagée».

Lors de l’inauguration de ce joyau, en présence notamment du ministre (sortant) des Eaux et Forêts, du gouverneur du Woleu-Ntem et du préfet du département de l’Okano, l’entreprise GGFMI s’est engagée à entamer très rapidement la seconde phase de cette construction, à savoir l’amélioration de la voie mènant à cette brigade. «Un PPP très actif et très prometteur», a lancé, heureux, le Préfet de l’Okano !

 
GR
 

2 Commentaires

  1. GGFMI et Gouvernement Gabonais : Un PPP très actif et très prometteur ! - Letonnerre dit :

    […] article GGFMI et Gouvernement Gabonais : Un PPP très actif et très prometteur ! est apparu en premier sur Gabonreview.com | Actualité du Gabon […]

  2. diogene dit :

    Comme toujours les paroles exagèrent les actes : la construction d’une brigade contre des , je lis bien des massifs forestiers n’est pas un partenariat mais un marché de dupes.
    D’une part, la forêt bradée à qui mieux mieux, d’autre part une brigade inefficace. C’est un échange gagnant perdant perdant perdant. Perdant l’administration des eaux et forêts qui sans moyen ne pourra entretenir les bâtiments, perdantes les populations qui ne sont jamais associées aux décisions et qui auraient voulu probablement autre chose, perdants nos enfants qui n’auront pas d’avenir car tout ceci est de l’esbroufe à très court terme .
    De plus, un micro projet sans avenir ne signale pas des PPP très prometteurs puisque quasi inexistants depuis le début de cette énième campagne de propagande de politique stérile.

    Une nation forte ? type nazi, type URSS, etc…Non merci. Sans pilote (même illégitime et incompétent) l’avion ne va nulle part. Le poisson est pourri par la tête, mon petit Tony !

    Une brigade écologique, foutaises dangereuses ! Le fait d’utiliser des matériaux dits recyclables ne signifie pas écologique. le béton est recyclable, l’homme est recyclable, etc… « Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. »

    L’emprunte énergétique ? Je ne vois ni des gouttières de récupération d’eau de pluie, ni des panneaux solaires, ni des poubelles différentiées, ni de centre de retraitement des déchets humains et forestiers, point de bacs à composte, pas plus de vergers et potagers environnant, ni…,ni…qui pourrait commencer à faire songer à une structure de type « raisonnable » .
    Les contraventions se feront elles sur papier recyclé ?

    Quand aux eaux et forêts cela demeure une pustule du système bongolandais : corruption, clientélisme, prébendes, favoritisme, extorsions , et j’en passe.
    Je ne vois que de l’éco-illogisme.

    A regarder au microscope le doigt du sage, les sots voient les cratères lunaires.

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