Ce 16 février se tient à l’Hôtel de ville de Libreville les travaux de la Commission spéciale de la carte scolaire du Grand-Libreville. L’objectif, rapprocher les apprenants de leurs établissements dans un contexte d’augmentation de la population scolaire auquel est confronté l’académie de l’Estuaire.

Au centre, le maire Issa Malam Salatou ouvrant les travaux de la commission spéciale. © D.R.

 

Le Gabon veut un système d’affectation des élèves dans établissements publics situés dans des secteurs géographiques où ces élèves sont domiciliés. Avant les assises de la Commission provinciale de la carte scolaire, la Commission spéciale de la carte scolaire du Grand-Libreville s’est réunie ce 16 février à l’Hôtel de ville de Libreville. Ces commissions, a expliqué la directrice d’académie provinciale (DAP) de l’Estuaire, trouvent leur origine dans les décrets dont l’un du 13 avril 1970 portant création des commissions de la carte scolaire et l’autre du 7 septembre 1979 portant organisation de la carte scolaire et selon lequel, a indiqué Amélie Amélie Ayatsou Kapita épouse Nang, «la Commission de la carte scolaire est un organe consultatif au service des pouvoirs publics en matière de programmation du plan de développement solaire».

Amélie Ayatsou Kapita et une partie de l’assistance à l’ouverture des travaux. © D.R.

Si le thème retenu pour les assises de la carte scolaire cette année, est « Une école de proximité, action de planification et efficacité au service de la réussite de tous », les travaux de la Commission qui se tiennent également sous ce thème, s’organisent autour de 4 ateliers devant réfléchir sur différentes thématiques. Le 1er s’intéressera au Foncier et construction scolaire ; le 2e, Création et réhabilitation des établissements scolaires des cycles, séries et niveaux ; le 3e, Transfert et transformation des niveaux des cycles, des séries et ordres d’enseignement ; Fermeture d’établissements des niveaux des cycles et des séries ; création et fermeture des centres d’examen, création et réhabilitation des internats et cantines scolaires et le 4e, Examen et évaluation des demandes d’ouverture et fermeture des établissements privés laïcs.

Selon la DAP, l’idée est de promouvoir une école gabonaise de proximité. «Rapprocher l’apprenant de son établissement permettra de palier progressivement le problème relatif à l’augmentation de la population scolaire auquel est confronté l’académie de l’Estuaire», a-t-elle déclaré. Rappelant que la Commission est un organe consultatif au service des pouvoirs publics en matière de programmation du plan de développement scolaire, le 5e adjoint au maire de la commune de Libreville qui a présidé les travaux a indiqué que le thème retenu «est parfaitement en phase avec les ambitions du Plan d’accélération de la transformation (PAT)».

«Notre souhait est de parvenir à une planification efficace qui permettra d’atteindre la répartition équilibrée des établissements selon les spécificités démographiques propres à chaque circonscription ou arrondissements de l’académie provinciale de l’Estuaire», a dit Amélie Ayatsou Kapita selon qui, un point d’honneur sera mis sur la proximité entre l’élève et son école. «A la faveur de cette politique, chaque élève se verra fréquenter l’établissement le plus proche de son lieu de résidence», a-t-elle promis.

 
GR
 

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