Le chef du gouvernement s’est rendu le 14 mars à l’Office pharmaceutique national (OPN) pour s’assurer de l’arrivée des kits d’accouchement destinés aux différentes structures sanitaires publiques du pays, dans le cadre de la mesure de «gratuité des frais d’accouchement dans les structures sanitaires publiques».

Le Premier ministre Issoze Ngondet en visite à l’Office pharmaceutique national. © Gabonreview

 

Le Premier ministre Issoze Ngondet veut s’assurer que la mesure de gratuité des frais d’accouchement décidée par le président sera effective sous peu. Il s’est rendu le 14 mars 2018 mars à l’Office pharmaceutique national (OPN) où les kits d’accouchement destinés aux 56 centres de soins identifiés sur l’ensemble du territoire national sont en cours de préparation.

Programmée sur la base d’une estimation de 50.000 accouchements attendus pour l’année 2018, cette première phase de ravitaillement des structures sanitaires publiques du pays concerne la période qui va de mars à juin. 5000 kits d’accouchement et 400 kits de césarienne sont prévus pour cette phase.

Ces kits sont constitués des consommables médicaux (Clamps ombilicaux stérilisés, une sonde d’aspiration, un masque à d’oxygène adulte et nourrisson, un drap iso thermique stérile et même un bonnet pour maintenir l’enfant au chaud) et des médicaments nécessaires pour pratiquer un accouchement gratuit.

«Nous mettrons en place un ensemble de dispositifs de contrôle, afin qu’un kit d’accouchement soit pour une femme enceinte et cela doit être notifié, mais également un numéro vert pour dénoncer toute pratique qui ne répondrait pas à l’esprit de l’engagement du chef de l’État, de rendre gratuit les frais d’accouchement dans les structures sanitaires publiques», a déclaré le Premier ministre.

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Pour sa part, le ministre de la Prévoyance sociale a réaffirmé le renforcement de la prise en charge des Gabonaises non enrôlées par la CNAMGS. «Nous procéderons à l’enrôlement des femmes qui viendront accoucher. Et nous élargirons la prise en charge des bébés pour trois mois d’alimentation ainsi que des mamans. Nous finançons le zéro ordonnance, personne ne payera rien dans les structures publics», a assuré Paul Biyoghé Mba.

Initialement prévue pour le 19 février dernier, l’entrée en vigueur de la gratuité des frais d’accouchement à Libreville et dans le reste du pays devra encore attendre, le temps de régler les derniers détails.

«La mise en place de cette mesure sera accompagnée des actions de sensibilisation. Le gouvernement déploiera des efforts dans ce sens pour expliquer à l’opinion publique particulièrement aux personnes cibles, l’articulation de la mesure de totale gratuité des frais d’accouchement», a conclu Emmanuel Issoze Ngondet.

Le premier ministre était accompagné des ministres de la Santé, Denise Mekam’ne Edzidzie, de la Prévoyance sociale, Paul Biyoghé Mba, et du directeur de la CNAMGS, Renaud Allogo Akoue,

 
GR
 

7 Commentaires

  1. L’illettré du Littré dit :

    Ah ces Gabonais ! Que se presser de faire des enfants sans attendre que Issozet ait fini de mette en place sa stratégie.

  2. Gabomama dit :

    Des id… ce n’est de la gratuité dont à besoin les soucieuses.meme les pays nantis ne parlent de ce genre d’imbécilités. Il y a d’abord les compteurs sociaux dont l’état n’arrive pas à payer les factures d’où l’augmentation vertigineuse des factures de courant parce que les autres clients doivent payer pour les clients sociaux. La cnamgs un outil mal pensé et qui va se retrouver dans de sérieux problèmes et voilà que ces démagogues viennent parler d’accouchement gratuit alors qu’ils n’y a pas assez de place et d’équipements pour faire accoucher ces femmes mais ils ont les moyens de les faire accoucher gratuitement. 50 ans d’amateurisme, 50 ans de médiocrité présidentielle et gouvernemental vous avez réussi votre projet: tuer le Gabon.

  3. l'oeil du cyclone dit :

    C’est bon le mot d’ordre est donné… On peut commencer à faire les bébé gratuitement et sans soucis…ah ah ah!
    Mais très honnêtement ce programme sera effectif jusqu’à quand ? Un jeune un métier est où? Le projet graine? Et bien d’autre bonne initiative….
    Mieux encore, ses structure hospitalière qui ont opté pour faire accoucher nos filles,soeurs et femmes qu’en mode césarienne, je pense que 400 kits par structure pour une année c’est insuffisant…
    Bref qui accouchera verra.

  4. M.H dit :

    Esperons que ces kits ne se retrouveront pas dans des cliniques privées

  5. Matho dit :

    De mars à juin… Et après? Sur quel budget va t-on s’adosser pour assurer la pérennité de cette générosité et qui en est le responsable?

  6. la fille de jésus dit :

    une bande de sorcier a cause des élections vous allez rendre compte à Dieu

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