Située dans la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok, Greenply Gabon va investir plus de 2,6 milliards de francs CFA pour doper sa production de feuilles de placage d’ici à 2021.

© greenplyplywood.com

 

Plus grande entreprise indienne d’infrastructure intérieure, Greenply Industries a décidé d’augmenter les capacités de production de sa filiale Greenply Gabon, spécialisée dans la fabrication de feuilles de placage. En plus des 11 millions d’euros (plus de 7,2 milliards de francs CFA) consentis pour sa construction, Greenply Gabon va recevoir un investissement de 4 millions d’euros (plus de 2,6 milliards de francs CFA).

«Nous travaillons constamment au renforcement des capacités et à la disponibilité des ressources», a déclaré le directeur général de Greenply Industries, le 25 septembre. «L’entreprise prévoit d’augmenter sa capacité de traitement avec un investissement supplémentaire de l’ordre de 4 millions d’euros», a ajouté Rajesh Mittal.

Située dans la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok, Greenply Gabon a démarré ses activités en 2016. L’usine fabrique des feuilles de placage en okoumé d’une épaisseur de 0,2 mm et plus, avec une capacité de traitement annuelle de 96000 m3 d’Okoumé. Avec les 4 millions d’investissement prévus, «la capacité de traitement de l’usine passera de 3000 m3 par mois à 8000 m3 d’ici mars 2019», a affirmé Rajesh Mittal.

Le groupe indien s’est fixé pour objectif d’atteindre un taux d’utilisation des capacités de 55 % d’ici 2018-2019 et de le porter à 100 % d’ici 2020-2011. Par ailleurs, Greenply Industries a indiqué qu’il prévoyait démarrer ses propres opérations forestières en 2019 pour augmenter ses approvisionnements en matières premières.

L’Okoumé est considéré comme une solution durable et économique pour restaurer le déséquilibre écologique créé par la déforestation généralisée du bois de Gurjan, qui constitue la principale source des placages de parement de l’industrie indienne du contreplaqué.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. baklof dit :

    Et voila !
    Maintenant les indiens et avec leurs potes chinois. Je ne donne pas cher de ce qui reste de la foret Gabonaise.
    Avez vous vu Madagascar avant et après le départ des Français et l’arrivée des Indiens ?

    Il ne reste plus un arbre…. véritable catastrophe écologique…

    Même l’Iboga ils couperont

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