La colère gronde chez les transporteurs de Libreville. Un appel à la grève a été lancé pour ce mercredi 22 novembre afin de protester contre la flambée des tarifs d’assurance et le harcèlement policier récurrent. Le bras de fer engagé avec les autorités est une grève d’avertissement devant durer de 6 heures à 9 heures.

© D.R.

 

Un mouvement de contestation s’annonce dans le secteur des transporteurs à Libreville. Dans un enregistrement audio largement partagé sur les réseaux sociaux le mardi 21 novembre dans l’après-midi, Jean Robert Menié, le président du Syndicat libre des transporteurs nationaux du Gabon (Sylteg), a appelé à une grève de 3 heures ce mercredi 22 novembre, entre 6 et 9heures.

Deux revendications sont mises en avant par le leader syndical. Il dénonce, d’une part, la hausse jugée excessive des tarifs d’assurance automobile, avec un triplement pour 3 mois de couverture. «On est parti de 105.000 francs CFA [à] 304 000 francs CFA. C’est trop et nous ne pouvons pas l’accepter», a-t-il asséné.

D’autre part, M. Menié pointe du doigt le harcèlement policier que subiraient les conducteurs, malgré les récentes injonctions du commandant en chef de la gendarmerie appelant ses troupes au respect des transporteurs.

La mobilisation concerne l’ensemble des chauffeurs de Libreville, taxi compris, invités à cesser le travail de 6h à 9h pour faire entendre leurs revendications. Une rencontre infructueuse avec le ministre des Transports vendredi dernier n’a visiblement pas suffi à apaiser la tension.

 Lancé un peu tardivement, le mouvement de grève, déjà plombé par l’existence de plusieurs syndicats de transporteurs urbains, risque de ne pas prendre.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Lelika Frédéric dit :

    C’est bien beau de revendiquer… mais le coût du transport ne change pas (cité des ailes -charbonnages :400Fcfa, delta – cité des ailes : 300Fcfa) le taxi bus… et c’est vous qui faites la grève…

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