Le syndicat de Jean Robert Menié déclare être opposé à la hausse de 100 francs imposée par les taximen affiliés à la Coalition nationale des syndicats du secteur des transports (Conasytra) sur les prix de tous les trajets à Libreville, Akanda et Owendo depuis lundi.

Jean Robert Menié et le Syltteg rejettent l’augmentation de 100 francs le prix des transports urbains et suburbains. © L’Union

 

Prise le week-end dernier et partiellement appliquée depuis lundi par certains transporteurs, la décision d’augmenter de 100 francs le prix des trajets à Libreville et dans les communes environnantes divise les transporteurs urbains et suburbains. L’initiative de la Conasytra est vivement critiquée dans le secteur, voire combattue, notamment par le Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) qui y voit une décision unilatérale et injuste à l’égard des usagers.

«C’est l’État et le gouvernement qui augmentent les charges : le carburant, le racket et autres. Ce ne sont pas les populations gabonaises qui sont notre cible. Nous risquons, avec une augmentation hasardeuse, anarchique et illégale, de rentrer dans un cycle infernal. Or, notre coalition lutte contre la vie chère. Ce n’est donc pas par nous que passera une augmentation des prix de transport», a déclaré, lundi 24 juin, Jean Robert Menié, le patron du Syltteg. Son syndicat qui avait déjà lancé les discussions avec le gouvernement a été soutenu dans sa position par le ministère des Transports et du Tourisme.

C’est pour réagir à la nouvelle hausse des prix des carburants à la pompe intervenue au début du mois courant que la Conasytra a décidé, samedi dernier, d’augmenter de 100 francs les prix de tous les trajets de Libreville, Akanda et Owendo à compter du 24 juin.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. BBTG dit :

    On attend de voir un mouvement des gilets jaunes à la gabonaise puisqu’on aime tant imiter notre France chérie…

    La bêtise avec le gabonais dans ce type de situation est de penser qu’en s’achetant sa propre voiture il règle le problème. Or, il augmente trois fois plus ses charges que lorsqu’il prend un taxi. Le problème se situe à la pompe et non dans le confort des véhicules.

    Act and stop talking!

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