Parti du 2e étage, l’incendie survenu lundi dans l’immeuble abritant le siège de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) à Libreville s’est soldé par une importante perte en matériel, dont des documents comptables. Un bien curieux incident qui survient quelques jours avant la tenue du conseil d’administration d’une structure habituée aux scandales financiers.

Le siège de la CNAMGS victime d’un incendie, le 22 janvier 2024, à quelques jours du conseil d’administration. © D.R.

 

24 heures après, les conclusions des sapeurs pompiers n’ont pas encore été rendues publiques. «Nous attendons les rapports des experts», confiait déjà à la presse Christine Audrey Chambrier Mvoua, directrice générale, indiquant que les sapeurs pompiers devaient effectuer «des vérifications étage par étage», aussi bien pour déterminer l’origine de l’incendie s’étant visiblement déclaré au 2e étage que pour identifier d’éventuelles victimes.

S’agissant des victimes, les militaires ont pu informer sur place que tous les agents présents dans le bâtiment ce lundi 22 janvier ont été évacués. 47 agents ont été pris en charge par les différents personnels médicaux arrivés sur place et conduits dans des structures hospitalières. «Nous n’identifions pas de personnes gravement blessées. C’était surtout des traumatismes psychologiques et quelques personnes asthmatiques», a renseigné le Dr Akewa, responsable du SMUR CNSS.

Concernant les dégâts matériels, ceux-ci seraient «importants», selon les premières estimations. On évoque la destruction de plusieurs documents, dont ceux ayant trait à la comptabilité de la CNAMGS. Un coup dur pour la structure qui prévoyait de tenir cette fin de semaine un conseil d’administration plus ou moins redouté par certains. Cet incendie avait-il pour but de cacher d’éventuelles traces de malversation ? Un dysfonctionnement électrique en serait-il à l’origine comme cela a été évoqué peu après l’arrivée des pompiers ? Sur les réseaux sociaux, beaucoup en doutent et demandent une enquête plus approfondie.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Nathan Dzime dit :

    Il ressort des dires de plusieurs témoins que le réseau informatique et les serveurs ainsi que leurs données, sont partis en fumée! Ce désastre aurait pu être ou évité ou atténué si les recrutements ne se faisaient pas sur la base des « longs noms » ou des obédiences, dans ce pays!

    En tout cas, sachez-le, il y’a quelques experts en « Continuité et Reprise d’activité  » dans ce pays (suivez mon regard), qui auraient pu vous être d’une aide précieuse en amont. Je dis que c’est une grosse faiblesse de l’état central, puisque la CNAMGS est un organisme étatique. C’est bien le moment de questionner les moyens et les expertises dont l’état s’est doté à ce jour, aux fins de sécuriser ses systèmes d’information et par extension, ses actifs.

    Nous devons absolument nous réveiller, le Monde et ses évolutions et menaces, ne nous attendent pas, pardi!

    Patriotiquement Vôtre !

  2. CYR Moundounga dit :

    Bjr. Comme qui dirait et c’est le cas de le dire: il n’y a pas de fumée sans feu. Nous travaillons tous dans l’administration et à ce titre nous détenons toujours par devers nous des copies ou une sécurisation électronique (clé USB…) de ce que nous faisons. Les supports papiers sont brulés mais les agents en charge de ces supports sont vivants

    cf « tous les agents présents dans le bâtiment ce lundi 22 janvier ont été évacués. 47 agents ont été pris en charge par les différents personnels médicaux arrivés sur place et conduits dans des structures hospitalières. «Nous n’identifions pas de personnes gravement blessées. C’était surtout des traumatismes psychologiques et quelques personnes asthmatiques», a renseigné le Dr Akewa, responsable du SMUR CNSS ».

    Interrogez ces personnes ressources et la lumière apparaitra!!!!Amen.

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