Au quartier Tougoutougou à Oyem, une maison a été ravagée par le feu le 22 mars. Deux enfants y ont péri sur-le-champ tandis que les parents qui ont pu s’extraire de la maison ont fini par succomber à leurs brûlures.

L’incendie du 22 mars au quartier Tougoutougou. © D.R.

 

Vers 6h du matin, le dimanche 22 mars, au quartier Tougoutougou dans le 1er arrondissement de la commune d’Oyem, une détonation s’est fait entendre au domicile de Yaya A, un ressortissant camerounais enseignant du pré-primaire. Il vivait avec sa femme, Mariam enceinte d’environ 4 mois, et deux enfants, dont une fille d’environ 8 ans et un garçon d’environ 3 ans. La détonation, selon le voisinage, était celle de la bouteille de gaz. Elle aurait occasionné un incendie qui a embrasé toute la maison. «Lorsqu’on a entendu le bruit, on est sorti. On a vu que l’homme était brûlé, la femme aussi était déjà brûlée donc on les a amenés à l’hôpital», raconte un voisin. Le couple et leurs enfants vivaient dans un « appartement » sous dalle d’environ 9m2 et lorsque le feu s’est déclenché, personne n’a pu échapper aux flammes.

Selon les voisins, Mariam, vendeuse de haricots, s’apprêtait à réchauffer sa marmite pour vaquer à ses occupations. Par mégarde, croient-ils savoir, elle a allumé le feu sans se rassurer que la bouteille de gaz et les feux de la gazinière étaient éteints. Ce qui aurait entraîné l’explosion. «Quand ils ont allumé le gaz, c’est là où le feu a pris. Même quand vous voyez la maison, les haricots étaient versés devant la porte», raconte un voisin. S’il assure que l’explosion était telle qu’aucun habitant de la maison n’a pu s’en sortir indemne, il souligne tout de même que le couple a pu s’extraire de la maison malgré les brûlures, alors que les deux enfants y ont péri sur-le-champ.

L’unité des sapeurs-pompiers d’Oyem est arrivée à temps pour circonscrire le feu. Ce qui, en plus de l’implication de certains habitants, a permis aux maisons voisines d’échapper à l’incendie. Toutefois, bien que conduits à l’hôpital, Mariam qui était enceinte et son mari ont fini par succomber à leurs brûlures.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. ORANGA Davy dit :

    Bonjour cher Média, je viens par ce post, porter des rectifications à votre article, je constate que vos alegations sont erronées.
    Monsieur Hamza (défunt) vivait avec son épouse enceinte de 7mois avec leurs 3 enfants, tous sont sortis de l’incendie conduit à l’hôpital et n’ont pas été prise en charge, d’où des volontaire se sont engagés à les évacuer sur le Cameroun, entre oyem et Bitam 2 des 3 enfants on rendu l’âme, arrivé à Ambam Mr Hamza et son 3e fils ont rendu l’âme à leur tour, la femme enceinte ayant tenu le coup jusqu’à Yaoundé ou elle rendu l’âme le lendemain au petit matin!

  2. actu dit :

    C’est une honte pour le Gabon qui est incapable d’assurer les soins, la securite et la protection de tous les ressortissants de la CEMAC.En tant qu’Oyemois j’en ai honte.

  3. actu dit :

    C’est une une discrimination commise a l’egard de cette pauvre famille Camerounaise.

    ce qui est une honte.

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