L’incident survenu jeudi sur les installations du terminal pétrolier de Cap Lopez opéré par Perenco a contraint Maurel & Prom à réduire progressivement sa production sur le permis d’Ezanga, où l’opérateur franco-britannique produit désormais jusqu’à 4 000 barils par jour au lieu des 19 000 b/j à 100% habituels.

Une cuve de stockage sur le terminal du Cap Lopez jadis exploité par Total Gabon. © D.R.

 

Si la production était remontée mi-avril au-dessus de 15 200 barils par jour en part M&P (19 000 b/j à 100%), en ce début mai, elle connaît une forte régression. La cause : l’incident survenu le jeudi 28 avril sur les installations du terminal pétrolier de Cap Lopez. Sur ce site opéré par Perenco, une cuve de stockage, le bac R17, a enregistré une «défaillance» qui a laissé échapper plusieurs dizaines de milliers de m3 de pétrole brut. L’entreprise franco-américaine a dû décider de la suspension de ses activités de réception et d’export.

En conséquence, l’entreprise Maurel & Prom a quant à elle dû réduire progressivement sa production sur le permis d’Ezanga. Elle produit désormais «jusqu’à 4 000 b/j en 100% actuellement».

«L’opérateur du terminal travaille actuellement à la remise en route de ses installations. La reprise de la production sur Ezanga vers son niveau normal pourrait ainsi intervenir dans les prochains jours. Des solutions d’export alternatives sont par ailleurs déjà en cours d’examen, afin d’accélérer si besoin le retour à la normale de la production d’Ezanga», informe Maurel & Prom dans un communiqué, ce lundi 2 mai 2022.

 

 
GR
 

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