Le quatrième trimestre 2022 n’a pas été propice aux industries de transformation à l’exemple des secteurs du ciment, du gaz industriel, des peintures et des tôles. Ces industries ont enregistré, selon la dernière Note de conjoncture sectorielle produite par le ministère de l’Économie et de la Relance, des baisses de production. L’indice de la production de ciment a baissé de 4,3% sur ce dernier trimestre, tandis que celui de production des tôles a perdu 5,4% sur la même période.

Sur l’année 2022, la production de ciment a progressé de près de 18% au Gabon. © D.R.

 

Les secteurs du ciment, des gaz industriels, des peintures et des tôles, faisant partie des industries de transformation ont enregistré des performances en baisse au dernier trimestre 2022. La Note de conjoncture sectorielle livrée par le ministère de l’Économie et de la Relance indique, en ce qui concerne le ciment, qu’à fin décembre 2022, son indice de la production a baissé de 4,3%, en glissement trimestriel.

Dans ce contexte, ce reflux, explique le document, intervient pour le deuxième trimestre consécutif après quatre trimestres de hausse. Sur l’année par contre, la production de ciment a progressé de près de 18%.

Par rapport au gaz industriel, sur ce dernier trimestre de l’année 2022, l’activité a chuté de 50,2% de son indice de production. «Cette contreperformance s’explique par la forte contraction de la demande (notamment des mines, raffinage, etc.). En glissement annuel, l’indice a baissé de 31,5% par rapport à l’exercice 2021», fait savoir notre source.

Pour ce qui concerne les peintures, l’indice de production s’est replié de 18% au terme du quatrième trimestre 2022, comparativement au trimestre précédent. Là aussi, cette baisse s’explique par la faible disponibilité de la matière première et par la mauvaise tenue du carnet de commandes, notamment des BTP et des mines sur la période. En glissement annuel, la baisse est moins marquée (-9,1%) pour ces raisons évoquées.

Quant aux tôles, son indice de production a perdu 5,4% à fin décembre 2022. En effet, cette contraction d’activité est liée à l’achèvement de certains chantiers (construction des établissements scolaires), à la difficulté d’importer la matière première (hausse des prix) et à la rareté des conteneurs. En glissement annuel, la baisse s’est exacerbée pour afficher 14,4%, essentiellement en lien avec les difficultés d’approvisionnement en matières premières.

 
GR
 

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