L’atelier de formation de la société civile sur la ‘’Norme ITIE 2019’’ s’est achevé le 5 août. A cette occasion, la société civile et communautés des zones extractives ont appelé le gouvernement à respecter les exigences de cette nouvelle norme, qui vise une bonne gestion des ressources pétrolières, gazières et minières.

Quelques membres de société civile et communautés des zones extractives à la clôture du séminaire de formation, le 5 août 2021 à Libreville. © D.R.

 

Ouvert le 3 août à Libreville, l’atelier de formation de la société civile sur la ‘’Norme ITIE 2019’’ s’est achevé le 5 août. Convaincus que l’ITIE est «une chance pour le changement de paradigme, l’appropriation nationale de la redevabilité et de la transparence», la société civile et communautés des zones extractives ont invité le gouvernement «à respecter scrupuleusement les exigences de la norme ITIE 2019 tout en s’engageant à souscrire aux principes fondamentaux des libertés démocratiques en particulier l’espace civique (liberté d’expression, d’association, de réunions pacifiques et de la presse)».

La nouvelle Norme ITIE 2019 tire parti des leçons apprises dans la mise en œuvre du processus dans différents pays membres de l’initiative et met l’accent sur une divulgation plus systématique des données ITIE, en vue de l’inscrire dans un processus d’information par défaut et non plus uniquement dans les Rapports ITIE. En d’autres termes, cette norme vise une bonne gestion des ressources pétrolières, gazières et minières.

L’engagement de société civile et communautés des zones extractives

Par ailleurs, les organisations de la société civile et communautés des zones extractives, résolument impliquées dans la gouvernance des ressources naturelles ont pris un certain nombre d’engagements. Il s’agit de s’impliquer de manière coordonnée et à mutualiser leurs interventions dans le cadre des dynamiques de participation citoyennes, inclusives en vue d’obtenir la validation de la candidature du Gabon à l’ITIE ; participer activement, collectivement et en collaboration avec l’ensemble des composantes du Groupe multipartite (GMP) à la mise en œuvre de l’ITIE, à travers l’opérationnalisation du plan de travail ; œuvrer en faveur de la transparence et de l’amélioration substantielle de la gouvernance du secteur extractif dans le sens de la défense des intérêts des populations et du Gabon.

Les deux parties entendent également initier les actions prioritaires et stratégiques visant notamment la divulgation systématique des revenus, transactions, contrats et licences ; la propriété réelle (effective) des entreprises ; la cartographie des zones extractives ; la lutte contre l’opacité dans la gestion de la Provision pour les investissements en hydrocarbures (PIH), la Provision pour les investissements diversifiés (PID), et fonds communautaires.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire