D’ici à juin prochain, la société chargée du ramassage des ordures ménagères dans le Grand Libreville, qui croule sous les immondices depuis plusieurs mois, devrait voir sa capacité opérationnelle augmenter grâce au soutien de l’État qui aurait consenti à faire quelques dépenses en matériel à son profit.

Des agents de Clean Africa, en février 2022, à Libreville. © Facebook

 

Conséquence des récentes descentes de terrain d’Ali Bongo : mercredi 18 mai a eu lieu une séance de travail au palais. Présidée par le chef de l’État, celle-ci portait, selon la Communication présidentielle, sur la problématique de l’insalubrité dans la capitale. Le président de la République a tenu à rappeler à Rose Christiane Ossouka Raponda ses instructions d’il y a quelques mois portant, entre autres, sur l’image peu reluisante de Libreville et des communes environnantes qui croulent sous les immondices depuis plusieurs mois en raison de la faible capacité opérationnelle de Clean Africa, la société chargée du ramassage des ordures ménagères.

Au cours de cette séance de travail, la ministre du Budget, Édith Ekiri Mounombi épouse Oyouomi, a dû rendre compte de l’avancée du dossier, notamment en ce qui concerne les différentes dispositions prises par son administration en rapport avec l’aide que l’État gabonais entend apporter à Clean Africa. Face à l’insistance d’Ali Bongo de voir la capitale débarrasser de ses ordures dans les plus brefs délais, la cheffe du gouvernement lui a confirmé que des commandes en termes de matériel ont déjà été passées. «Nous espérons que d’ici au mois de juin et un peu plus tard, tous ces éléments seront mis à la disposition de Clean Africa», a confié la Première ministre, qui entend également régler la question de l’incivisme des Gabonais.

Pour rappel, Clean Africa est un organisme gouvernemental. D’où l’implication de l’État dans l’achat de son matériel pour améliorer sa capacité opérationnelle. Dans le cadre de la loi permettant aux édiles de gérer désormais eux-mêmes la salubrité de leurs communes, le ministre de l’Intérieur a annoncé en janvier dernier aux maires du Grand Libreville qu’ils intégreront le conseil d’administration de la société pour une meilleure gestion.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Rhody Junior dit :

    Bonjour, si quelqu’un peut nous donner plus de détail sur la composition de clean Africa, qui fait d’elle un organisme de l’État. Merci.

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