Une étude d’impact environnemental et social vient d’être déposée par la commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) auprès de la Direction générale de l’environnement et de la protection de la nature (DGEPN), qui laisse penser que les travaux seront lancés courant 2022.

Des travaux de bitumage au Gabon (photo d’illustration). © L’union

 

Annoncés il y a quelques années dans le cadre des projets permettant de rendre effective l’intégration au sein de la zone Cemac, les travaux de construction du tronçon routier reliant Oyem à Assok-Medzeng, dans la province du Woleu-Ntem, devraient être lancés courant 2022. C’est, en tout cas, la volonté exprimée à Malabo, au siège de la présidence de la commission de la Cemac, où l’on s’active en vue de la matérialisation de ce projet dans les meilleurs délais.

Ce lundi 7 mars, dans un communiqué au quotidien L’union, la Direction générale de l’environnement et de la protection de la nature (DGEPN) a informé qu’une étude d’impact environnemental et social a récemment été déposée auprès de ses services par la Cemac. L’objet de cette étude est relatif au projet d’aménagement et de bitumage de cette infrastructure routière de 40 kilomètres, dans le département du Woleu, au nord du Gabon. Il s’agit d’une partie du vaste projet concernant la construction de trois routes permettant de relier le Gabon, le Congo et la Guinée équatoriale à travers les axes Kougouleu-Medouneu-Frontière de la Guinée équatoriale (168 km), Makokou-Mekambo-Ekata (260 km) et Oyem-Assok-Medzeng (40 km). Un projet d’une distance totale estimée à 468 km.

«La construction des routes est tout aussi bénéfique pour le Gabon que pour la sous-région, car elle permet d’améliorer les conditions de déplacement des usagers et de rendre plus grandes les perspectives de développement du commerce pour les entreprises», avait déjà défendu Pr Daniel Ona Ondo, lors du lancement des études de faisabilité de la construction de ces trois routes, en septembre 2019. À l’époque, le président de la commission de la Cemac avait indiqué que 1,2 milliard de FCFA étaient déjà disponibles à la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) pour les avances de démarrage du projet.

En mai 2021, une première présentation de l’étude d’impact environnemental et social sollicitée par la Commission de la Cemac sur le projet de l’axe Oyem-Assok-Medzeng avait déjà été faite au gouvernorat du Woleu-Ntem. Le projet global est financé par le Fonds de développement communautaire (Fodec).

 

 
GR
 

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