Âgé aujourd’hui de 77 ans (officiel), l’ancien et dernier chef du gouvernement d’Omar Bongo Ondimba fera une «importante déclaration» samedi prochain dans l’un de ses antres, celui de Martine Oulabou sur l’avenue Jean-Paul II. Selon toute vraisemblance, il devrait annoncer son retour dans les rangs du parti de Louis.

© Montage Gabonreview

 

Après en avoir démissionné du parti au pouvoir en juillet 2009, l’ancien élu de Nkembo et du 2ème arrondissement de Libreville a décidé de faire machine arrière. A 77 ans, un âge où d’autres personnalités politiques se retirent de la vie politique active, Jean Éyéghé Ndong annoncera qu’il y reste et revient dans son écurie d’origine. Selon un membre de son cabinet politique ayant voulu garder l’anonymat, l’actuel Haut-Commissaire de la République fera cette déclaration devant un parterre d’invités de «premier choix», notamment le vice-Président de la République, Rose-Christiane Ossouka Raponda, le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nzé, le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG) et plusieurs membres du gouvernement et du Haut-Commissariat de la République.

En ce lieu du 2ème arrondissement de Libreville, l’annonce de ce retour devrait créer, chez certains cadres qui croyaient en lui, le désarroi, une immense déception et un fort mécontentement, même si le contexte de cette intervention est doublement ironique : elle se tient dans une structure où les suffrages de plusieurs bureaux de vote, en faveur de Jean Ping, avaient été annulés par la Cour constitutionnelle en 2016, et dans un endroit, le 2ème arrondissement, où Jean Éyéghé Ndong avait été annoncer son divorce d’avec le PDG, laissant clairement entendre qu’il n’y reviendrait plus jamais.

Comme tous les membres du Haut-Commissariat de la République, l’ancien conseiller municipal de Libreville qui rêve de la mairie de la capitale va de nouveau revêtir la tunique blanche du parti d’Ali Bongo Ondimba, comme l’ont fait, avant lui, René Ndemezo’o Obiang qui ne veut pas mourir «okoukout» (en langue fang : misérable, pauvre, insensé) et Frédéric Massavala Maboumba, autres anciens coéquipiers de l’écurie Jean Ping.

Il reste à espérer qu’il recevra au PDG un meilleur accueil que tous ceux qui l’ont devancé.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    Vous comprennez maintenant pourquoi ce Monsieur avait proné le boycott des legislatives en utilisant le siège de Ping pour faire croire que ce dernier soutenait l’initiative d’un boycott qui allait livrer la totalité de l’assemblée nationale au pdg et affaiblir une opposition privée de la Tribune que constitue cette institution pour montrer davantage au peuple l’amateurisme des pdgistes. Jean Eyeghe Ndong qui avait rejeté l’idée de boycotter Les munipaux avec l’UN pour occuper la Mairie du deuxième, était déjà mission commandé quand il se faisait grand promoteur du boycott des legislatives pour saboter Les efforts de l’opposition. Maintenant ceux qui avaient suivi la sorcellerie d’Eyeghe pour casser les chances de l’opposition pour intégrer l’AN et faire plus de bruit qu’Akoure Davin, qu’est ce que ce boycott a apporté contre le pdg et les Bongo que Eyeghe Ndong va à nouveau servir tel un chien qui mange ses vomis?

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