Le directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) Ismaël Ondias Souna a procédé le 14 mars 2018, à la clôture de la première phase du programme jeunes entrepreneurs du café-cacao (Jecca).

Photo de famille de la clôture de la première phase du programme Jecca. © Gabonreview

 

Lancé en février 2017, la première phase du programme jeunes entrepreneurs du café-cacao (Jecca), ayant permis la formation et l’installation de 50 jeunes gabonais, chacun sur une superficie d’un hectare de caféier ou de cacaoyer en association avec les cultures vivrières, a été clôturé le 14 mars.

Présenté comme la réponse à la problématique du vieillissement des planteurs et des plantations, à travers un ensemble d’actions visant l’insertion professionnelle des jeunes dans la culture du café et du cacao, le programme Jecca dans sa première phase a coûté 188.184.250 francs CFA, soit 3 763 685 francs CFA pour un jeune sur 1 ha de cacaoyer ou caféier. La première cohorte des agripreneurs est composée de 23 jeunes venus de la province du Woleu-Ntem, 12 du Haut-Ogooué, 6 de la Ngounié, 6 de l’Ogooué-Lolo et 4 l’Ogooué-Ivindo.

Quelques instantanées de la clôture de la première phase du programme Jecca. © Gabonreview

«Au terme de cette première phase, notre satisfaction est grande d’autant plus que le programme a permis la formation et l’installation de 50 jeunes gabonais, chacun sur une superficie d’un hectare de caféier ou de cacaoyer en association avec les cultures vivrières. Ce résultat pour nous, est un élément catalyseur pour la deuxième phase du programme qui doit permettre l’installation cette fois de 100 nouveaux bénéficiaires en 2018 et le suivi des 50 bénéficiaires de l’année écoulée. Ce qui portera le nombre de jeunes à 150», s’est réjoui Ismaël Ondias Souna.

Pour les 50 bénéficiaires installés en 2017, le programme mettra à leur disposition un kit pour l’entretien et le suivi des exploitations. Ce kit est composé d’une contribution financière pour 4 sarclages, un appui en matériel de traitement et produits phytosanitaires, un apport d’engrais solides pour 2 épandages.

«Le principe, tu fais, je fais est mis en exergue pour favoriser l’appropriation des exploitations par les bénéficiaires. Ce sont les bénéficiaires qui auront manifesté une bonne volonté et un certain sérieux dans l’exécution des opérations qui obtiendront un 2e ha en 2019», a indiqué le coordonnateur national du programme, Parfait Biteghe.

Prévu sur 3 ans le programme Jecca, sa 2è phase débutera en avril 2018. Il va s’agir d’installer 100 bénéficiaires et assurer le suivi des 50 bénéficiaires installés en 2017.

 
GR
 

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