Contrairement à la veille, le Gabon n’a décroché aucune médaille en karaté le 8 septembre courant, pour le compte de la 3e journée des Jeux africains.

Exécution de katas par une combattante. © Gabonreview

Exécution de katas par une combattante. © Gabonreview

 

Après le gain de médailles la veille par Cynthia Ovono (bronze) et Dany Mba Mintsa (argent) au karaté, l’espoir aura été de courte durée dans le camp gabonais. La journée du 8 septembre s’est, en effet, avérée blanche pour les karatékas Gabonais qui n’ont pu rééditer l’exploit de leurs prédécesseurs, la veille. Comme le concède d’ailleurs le sélectionneur national de cette discipline. «Les combats de la matinée de nous ont pas été favorables, la majorité des combattants s’étant arrêté en huitième de finale», a-t-il affirmé. «Mais il faut reconnaitre que c’était des catégories fortes et la compétition est très relevée», a-t-il ajouté, affirmant que les Gabonais ont quelque peu été handicapés par leur physique. «A l’international, la moyenne de taille est comprise entre 1,80 et 1,90 mètre. Alors que nous, Gabonais, mesure à peine 1,70 mètre. Qu’à cela ne tienne, c’est l’école du sport et nous repartirons sur de nouvelles bases», a estimé le coach, insistant à nouveau sur un autre élément crucial ayant handicapé ces poulains : le manque de compétitions sur le plan national.

Les trois coachs continentaux du Gabon. © Gabonreview

Les trois coachs continentaux du Gabon. © Gabonreview

«Les récompenses récoltées jusqu’ici devraient, à mon humble avis, galvaniser les présidents de ligues et le président fédéral pour l’organisation de compétitions. Car depuis deux ans nous n’avons plus de joutes locales au pays. Du coup la préparation de l’équipe nationale est un peu tirée par les cheveux, avec quelques combats par ci par là», a-t-il révélé. «Vous comprenez donc qu’il est quasi-impossible de briller à l’international dans de telles conditions», a poursuivi le sélectionneur, qui espère être entendu afin que les conditions soient remplies par qui de droit, «pour pousser ces jeunes qui ne manquent pas de talent». En attendant, la sélection nationale pourra se consoler succès de ses coaches à l’examen qui leur confère désormais le statut de coach continental de 1er degré. A ce titre a-t-il insisté, «il faut désormais mettre un accent particulier sur les stages et la formation».

 

 
GR
 

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