L’ancienne procureure de la République a été promue lors du Conseil supérieur de la magistrature du 10 mai dernier. Elle présidera désormais aux destinées de la Cour d’appel judiciaire.

Sidonie Flore Ouwé, nouveau président de la Cour d’Appel judiciaire de Libreville. © Gabonreview

Sidonie Flore Ouwé, nouveau président de la Cour d’Appel judiciaire de Libreville. © Gabonreview

 

L’ancienne procureure de la République près le tribunal de première instance de Libreville vient d’être nommée à la présidence de la Cour d’appel judiciaire de Libreville. Elle y remplace la magistrate hors hiérarchie, Lydie Scholastique Paillat, promue à la Cour de cassation.

Nommée en août 2015 à la tête d’un éphémère tribunal spécial chargé de la lutte contre la délinquance financière et économique, Sidonie Flore Owoué avait vu cette juridiction stoppée dans son élan par la Cour constitutionnelle, le 4 décembre dernier. Suite à une saisine du barreau du Gabon, l’ordonnance n° 15/PR/2015, prise en lieu et place d’une loi organique, fut annulée, entraînant la disparition de cette juridiction.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Rhody Junior dit :

    « Nommée en août 2015 à la tête d’un éphémère tribunal spécial chargé de la lutte contre la délinquance financière et économique, Sidonie Flore Owoué avait vu cette juridiction stoppée dans son élan par la Cour constitutionnelle, le 4 décembre dernier. Suite à une saisine du barreau du Gabon, l’ordonnance n° 15/PR/2015, prise en lieu et place d’une loi organique, fut annulée, entraînant la disparition de cette juridiction »:

    Même la justice est hors la loi chez nous… Donc elle a été nommée, touchait son salaire, menait des actions (dont des arrestations, sans parler de multiples passages à la télé pour ne rien dire…) tout cela de façon illégale au vu de la loi gabonaise?

    Vive nos dirigeant, qui ne connaissent même pas les lois du pays qu’ils dirigent!

  2. Axelle MBALLA dit :

    Cette Sidonie « OUWE » du nom de son mari camerounais est l’une des principales machiones du régime ACCOMBESSI-BONGO. Son zèle sous la double protection de MANFOUMBI-ACCROMBESSI, a détruit la vie et la carrière de beaucoup des cadres du sud. Toujours dans la violation de la Loi, de la Constitution, et se positionne en pivot partout où prospère le crime (humain, financier), défiant qui ce que soit. Ainsi ACCROMBESSI-BONGO ceinturent et défient les gabonais avec des femmes partout (Cour Constituionnelle, Conseil Economique et Social, Cour d’Appel Judiciaire, secteurs médicaux, grandes directions de l’Administration). ACCOMBESsi-BONGO-OTOUNGA-MANFOUMBI-MOUBELET-MOUNDOUNGA pensent déjà avoir tout mis en place pour triompher.
    L’achat des armes continue, sans passer par le Gabon, pour être moins visibles, tout comme le recrutement intense des mercenaires.
    Avec tout ça, ils accusent le Président PING qui a utilisé le mot Cafards…Et les gabonais ne doivent pas oublier: le B2, la Garde prétendument « Républicaine » qui est une milice des BONGO,le CEDOC, la brigade de recherche, la (SGS qui est une officine des mercenaires), sont les outils préparés par les Ali BONGO et consorts pour tuer par vagues successives, les gabonais. le jeu consistant à intimider par la mort, jusqu’à l’accaparement du pouvoir, au mépris des résultats des urnes.
    Voilà la grande planification du prochain scrutin.

  3. Un chef Traditionnel dit :

    C’est une bonne chose car c’est une femme de rigueur et très juste dans ses décisions. En tant que chef traditionnel , je m’inspire d’elle.

Poster un commentaire