L’association présidée par Edith Massounga de Langlade vient de lancer sa croisade 2015 «Murim Estuaire» par Ntoum. Objectif : la promotion des activités génératrices de revenus à travers la formation aux porteurs de projets.

Edith Massounga de Langlade et son association, la semaine dernière à Ntoum. © D.R.

Edith Massounga de Langlade et son association, la semaine dernière à Ntoum. © D.R.

 

A la tête d’une délégation d’experts, la présidente de l’association Murim a effectué une descente dans la commune de Ntoum, les 3 et 4 juillet dernier. Elle entendait promouvoir l’épanouissement et l’autonomisation de la gent féminine. Cette opération a marqué le point de départ de la croisade 2015 «Murim Estuaire». Une rencontre qui a vu l’implication du maire de la commune de Ntoum, qui a justifié le bien-fondé d’une telle initiative. «Par vos valeurs, à savoir : l’entraide, l’unité et la responsabilité, vous avez décidé de sortir de votre espace de prédilection qu’est la Dola pour soutenir vos sœurs du Komo-Mondah en général en vue de l’obtention des résultats plus efficients de leurs activités afin que demain soit meilleur qu’aujourd’hui», a déclaré Flavienne Matoumba-Matoumba à l’endroit d’Edith Massounga de Langlade, ajoutant : «Une femme autonome n’est autre qu’une famille à l’abri de la précarité, une nation en lutte constante et permanent contre la pauvreté». «Je ne viens pas ici pour implanter l’association Murim mais plutôt vous aider à sortir de la précarité et de l’indépendance afin de vous donner de la valeur pour matérialiser la vision du développement auquel vous aspirez vous-mêmes», a répondu la présidente de Murim, expliquant avoir librement choisi cette croisade dans le but de «revendiquer (sa) place en tant que femme contributrice de valeur pour (son) pays».

Deux moments de la croisade à Ntoum. © D.R.

Deux moments de la croisade à Ntoum. © D.R.

Concrètement, Edith Massounga de Langlade a indiqué que l’aide de son association ne consiste pas à donner de l’argent mais à offrir un accompagnement matériel et intellectuel à travers «la formation aux porteurs de projets et aux membres des coopératives et associations», la « recherche des financements auprès des structures existantes». A cela s’ajoutent l’«encadrement technique avec le concours des partenaires et experts», en plus de la «sensibilisation et l’accompagnement des femmes dans le montage de leurs projets d’activités génératrices de revenus» et du «développement d’exploitations agricoles et coopératives». L’association Murim a décidé d’étendre ses actions du secteur primaire au tertiaire. «Une démarche totalement gratuite à qui veut la saisir», a précisé sa présidente.

Après de Ntoum, la caravane s’est déportée à Plaine Ayeme, Essassa et Bikélé. Notons que le premier passage de cette caravane dans la commune de Ntoum visait à identifier les activités existantes et les porteurs de projets, le deuxième, dont le calendrier reste à définir, permettra à Edith Massounga de Langlade et son équipe de visiter les différents sites d’activité.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Michaxe dit :

    Une association de femmes très motivés par le bien être de tous

  2. Angela dit :

    C’est très bien mesdames il est temps que la femme se réveil, elle doit comprendre qu’elle a un rôle très important à jouer dans la société bravo baghetu!!!

  3. Meradie ndossi dit :

    Il paraît que nous sommes tous égaux et que nous sommes émancipés, alors pourquoi ne pas se réveiller en tout et jouer notre rôle.

  4. Blaise nicolas dit :

    Une association engagé pour l’émancipation et le développement de la femme dans la société.

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