Le proviseur du lycée Jean Baptiste Adiwa a fait un accident le 18 août à Lambaréné. Le véhicule de Nicaise Bourobou a percuté les garde-fous du pont d’Isaac, avant de terminer sa course dans les eaux profondes de l’Ogooué. La voiture et la dépouille n’ont toujours pas été repêchées, 24 heures après ce tragique accident, laissant penser que le pire s’est produit.

Le proviseur du lycée Jean Baptiste Adiwa et son véhicule ont été engloutis par les eaux de l’Ogooué, après un accident sur le pont d’Isaac, le 18 août 2020 à Lambaréné. © Sonapresse

 

La communauté scolaire de Lambaréné est en deuil avec la disparition, le 18 août, du proviseur du lycée catholique Jean Baptiste Adiwa. Nicaise Bourobou est décédé des suites d’un accident de la circulation sur le pont d’Isaac. Sa voiture a percuté les garde-fous du pont, avant de terminer sa course dans les eaux de l’Ogooué.

Après l’accident les versions ont fleuri sur les réseaux sociaux  au sujet de la cause du drame. Pour certains, Nicaise Bourobou était avec sa secrétaire particulière dans la voiture qu’il allait déposer chez elle à Isaac. Le malheureux roulait en convoi avec l’intendant du lycée Jean Baptiste Adiwa et à un moment donné, une voiture se serait interposée entre eux. Une mauvaise manœuvre serait à l’origine du drame. Pour d’autres, Nicaise Bourobou a perdu le contrôle de son véhicule car il était en état d’ébriété.

Dans tous les cas, les éléments de la brigade nautique de la Gendarmerie nationale dépêchés sur les lieux, n’ont pu que constater les dégâts. Ces derniers ont été incapables de sortir le véhicule du fleuve, sous le regard impuissant du procureur de la République près le Tribunal de Lambaréné. Une situation d’impuissance accentuée par l’absence de matériel et équipement adéquat, comme le montre une vidéo amateur réalisée juste après le drame.

Plus d’une heure après l’accident, survenu aux alentours de 18 heures,  les occupants du véhicule n’avaient toujours pas encore été repêchés, laissant penser le pire. Du coup, plusieurs riverains sur le lieu du drame se sont demandés si les occupants du véhicule accidenté sont morts sur le coup après avoir percuté les garde-fous du pont, où s’ils se sont noyés dans le véhicule.

Dans le cas d’une noyade après l’accident, les populations ont vite fait de remettre au goût du jour la nécessité d’une unité de pompiers dans la ville du Grand Blanc, réclamée à cors  et à cris depuis belle lurette. En attendant, le lycée Jean Baptiste Adiwa, qui est un centre d’examen pour le bac 2020, pleure Nicaise Bourobou, ancien professeur d’histoire-géographie au lycée catholique Horizons de Tchibanga. 24 heures après le drame, le véhicule accidenté n’a toujours pas été sorti des eaux de l’Ogooué.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. moundounga dit :

    Bjr. Mays MOUISSI a dis ceci sur TV5 je cite  » de 1960 à nos jours la richesse nationale a été multiplié par 126, passant de 142 millions de dollars en 1960 à 18 milliards de dollars aujourd’hui. Plus loin il ajoute, la richesse nationale a progressé 32 fois plus que la population. Question: il faut combien de millions pour mettre en place des infrastructures digne de ce nom du genre: pont, garde-fou. lorsque vous voyez la photo et même in situ lors de divers déplacement ce pont nécessite une cure de jouvence. Dommage avec l’accident du pont-nomba une politique visant la solidification de ces ponts à grande circulation aurais été salutaire. Voila que maintenant 4 compatriotes trouvent encore la mort. Triste destin que celui du Gabon. Amen.

Poster un commentaire