Les points focaux du Fonds de l’environnement mondial (FEM) des pays de l’Afrique centrale participent depuis le 8 février à Bujumbura (Burundi) à une rencontre régionale en vue d’analyser l’état de mise en œuvre des projets financés par le FEM.

Près d’une cinquantaine des points focaux du FEM et les représentants de la société civile du Burundi, de la RDC, de la RCA, du Congo, du Gabon, du Cameroun, de la Guinée Equatoriale ainsi que du Sao Tomé et Principe, se retrouvent au Burundi. Ils doivent débattre, trois jours durant, sur des thèmes tels que les mécanismes de financement des conventions internationales, le suivi-évaluation des projets financés dans le cadre du FEM, le rôle des pays qui financent ce fonds, et les résultats basés sur l’organisation du FEM

Selon les représentants du Secrétariat du FEM présents à ces assises, «l’enveloppe globale du « FEM 5 » (2010- 2014) dans le cadre du « système transparent d’allocations des ressources (STAR) », est estimée à 4,25 milliards de dollars américains (USD)».

«Le STAR finance exclusivement la diversité biologique, les changements climatiques et la lutte contre la dégradation des sols», a précisé William Ehlers du Secrétariat du FEM.

«Le FEM administre également trois fonds fiduciaires. Il s’agit du fonds pour les Pays les Moins Avancés (PMA) dont les ressources disponibles au 30 novembre 2011 étaient évaluées à 180 millions USD, le fonds spécial sur les changements climatiques avec un montant disponible à la même date de 26,4 millions USD, ainsi que le fonds de mise en œuvre du protocole de Nagoya(Japon) dont les ressources disponibles sont de d’ordre de 15 millions USD. De plus, le FEM octroie un fonds d’adaptation aux changements climatiques dont le montant disponible jusqu’au 31 décembre 2011, était évalué à 109,3 millions USD», a-t-il ajouté.

Le FEM réunit 176 pays membres au sein d’un mécanisme financier international dont l’objectif est de s’attaquer aux problèmes environnementaux à l’échelle mondiale tout en encourageant un développement durable au niveau national. Il apporte son soutien à des projets dans les pays en développement dans les domaines de la biodiversité, du changement de climat, des eaux internationales, de la dégradation des sols, de la couche d’ozone et des polluants organiques persistants. Les agences d’exécution des projets du FEM, notamment le Programme de développement des Nations Unies (PNUD), le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et la Banque mondiale se partagent le crédit des réalisations du FEM qui sont visibles sur le terrain.

 
GR
 

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