Le Gabon est de plus en plus actif sur la scène diplomatique internationale avec notamment sa diplomatie parlementaire. À preuve, la présence du président de l’Assemblée nationale de la Transition, Jean-François Ndongou, à la 148e Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP) qui se tient depuis le 23 mars à Genève, en Suisse. Le débat général porte sur «la diplomatie parlementaire : tisser des liens pour promouvoir la paix et la compréhension». À ce titre, le président de chambre a indiqué que «très conscient du pouvoir de la diplomatie parlementaire, le Gabon ne s’en prive pas» notamment dans la gestion et résolution des crises.

Jean-François Ndongou à la tribune de la 148e Assemblée de l’UIP à Genève. © Com. Assemblée nationale

 

Le président de l’Assemblée nationale de la Transition, Jean-François Ndongou, séjourne à Genève, en Suisse, où il représente le Gabon à la 148 Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP) -du 23 au 27 mars 2024-. Un rendez-vous international des parlementaires dont le thème général des débats repose sur «la diplomatie parlementaire : tisser des liens pour promouvoir la paix et la compréhension». Une occasion pour le chef de chambre du parlement gabonais de souligner qu’«au Gabon comme partout dans le monde, nous pouvons le proclamer sans réserve, la diplomatie parlementaire ou diplomatie des peuples, consacrée par la résolution 65/123 des Nations Unies adoptée en 2010, doit être associée aux dispositifs bilatéraux et multilatéraux de nos États, pour prévenir les conflits, restaurer la paix, diffuser la culture de la paix et l’enracinement de la démocratie».

Puisqu’il s’agit de débattre de l’usage de la diplomatie parlementaire pour promouvoir la paix et la compréhension, le débat général offre aux délégués une plateforme pour débattre, échanger des points de vue et galvaniser l’action parlementaire dans ce domaine.

Ce qui fait dire au président de l’Assemblée nationale que son pays est très conscient du pouvoir de la diplomatie parlementaire et ne s’en pas prive. «Bien au contraire, nous usons de son caractère direct, pragmatique et ouvert pour défendre les causes qui nous sont chères, les causes nobles et pour parler avec le cœur dans le but ultime de construire un pays en paix, résolument ancré dans la restauration de ses institutions et la consolidation de sa jeune démocratie, sur les fondements de nos valeurs socioculturelles et notre détermination à un retour pacifique à l’ordre constitutionnel», a-t-il déclaré à la tribune de Genève.

Jean-François Ndongou invite, dans ce sillage, à un plus grand engagement des parlementaires pour le retour de la paix dans les zones en conflit, notamment en Afrique et au Moyen-Orient. Citant le poète-président sénégalais, Léopold Sédar Senghor, il a en outre déclaré : «j’ai l’intime conviction que c’est nous, les parlementaires, qui devons pousser les gouvernants à aller de l’avant, afin de défendre les causes justes, celles des populations que nous représentons, aussi bien sur le plan national qu’au sein de nos communautés régionales et internationales».

© Com. Assemblée nationale

Pour le président de chambre, le Gabon, son pays, est en train d’écrire une nouvelle page de son histoire. «Dans ce processus, a-t-il fait remarquer, nous nous sommes engagés, sous les hautes instructions du Chef de l’État, le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, dans une diplomatie globale, dans laquelle la diplomatie parlementaire tient une place de choix». Ce qui lui a fait rappeler les rencontres régulières avec les ambassadeurs des pays amis, les audiences au sommet avec les représentants des organisations parlementaires internationales.

Au cours de ces travaux, Jean-François Ndongou a dit soutenir la proposition faite par le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, à savoir : mettre en place un groupe parlementaire pour la promotion de la paix dans les régions en conflit.

À la fin de cette 148e session, l’Assemblée adoptera des résolutions sur le point d’urgence et sur les sujets abordés par la Commission permanente de la paix et de la sécurité internationale intitulée «l’impact social et humanitaire des systèmes d’armes autonomes et de l’intelligence artificielle» et par la Commission permanente du développement durable intitulée «partenariats pour l’action climatique : promouvoir l’accès à une énergie verte abordable et encourager l’innovation, la responsabilité et l’équité».

En marge de la 148e assemblée de l’UIP, le président de l’Assemblée nationale a eu plusieurs audiences, dont celle avec le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Adama Bictogo.

 
GR
 

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