Planteur d'hévéa dans le Nord du Gabon

La Société belge d’investissement pour l’agriculture tropicale (SIAT Gabon) vient de baisser le prix d’achat du kilogramme de caoutchouc qui passe de 800 à 700 francs CFA.

Nouvelle peu reluisante pour les planteurs d’hévéa. La Société belge d’investissement pour l’agriculture tropicale (SIAT Gabon) a annoncé à ces derniers que le prix d’achat du kilogramme de caoutchouc passe de 800 à 700 francs CFA ; une baisse de 100 francs CFA.

Cette mesure est consécutive à la conjoncture internationale, a expliqué Siat Gabon, qui a également entrepris une mesure d’explication de cette décision à l’endroit des planteurs, demandant à ses partenaires d’avoir «un esprit de solidarité pour faire face à cette situation qui n’est pas la première».

«Nous espérons que le marché retrouvera rapidement sa vitalité pour le bonheur de chacun», a indiqué Jean Michel Ndoutoume Obame, chef du département communication et relations publiques. Entre 2006 et 2009, Siat-Gabon a versé 2,26 milliards de FCFA aux planteurs villageois. La culture du caoutchouc est artisanale et est pratiquée dans le nord du pays. Le secteur de l’hévéa couvre une superficie de 13 000 hectares du territoire national, dont 3 000 hectares de plantations villageoises, favorisant le développement économique et social de l’arrière pays

Le secteur a été frappé de plein fouet par la crise, en raison de sa forte dépendance au secteur de la construction automobile (60% de sa production), l’un des plus durement touchés depuis le début de la dégradation de l’économie mondiale. Pour éviter le récif de la crise économique aux petits producteurs ruraux du pays, Siat-Gabon avait décidé en janvier 2009 d’opérer une baisse significative du prix d’achat du kilogramme de caoutchouc humide de 300 francs CFA à près de 150 francs CFA. En décembre il était repassé à 300 francs, augmentant successivement jusqu’à atteindre 800 francs CFA en février 2011.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Que veut on faire exactement dans le Woleu-Ntem? En vérité rien de bon car en faisant un retour sur le passé agricole de celle-ci rien de sérieux n’a été réalisé. La preuve, le cacao qui jadis faisait la fierté des populations woleu-ntémoies a été délaissé à cause de sa mévente sur le plan international après avoir usé celles-ci physiquement et voilà qu’aujourd’hui c’est le tour de l’hévéa . Ne parlons plus des projets agricoles qui n’ont été que des fiascos . Bien que n’étant pas un expert en agronomie l a été démontré que l’hévéa appauvrit sérieusement le sol.

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