La présidente du Liberia,

Pas moins de 30 chefs d'États pour la seconde investiture d'Ellen Johnson Sirleaf à Monrovia (Photo by Chris Hondros/Getty Images)

, élue pour la deuxième fois le 08 novembre dernier, sera investie, ce 16 janvier 2012 pour un second mandat de six ans. Pas moins de 30 chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus à Monrovia.

Monrovia, la capitale Libérienne, vit aux couleurs des grands jours. Elle a fait la toilette des rues et des bâtiments publics. Ellen Johnson Sirleaf, première femme élue d’Afrique en 2005 et prix Nobel de la paix, sera investie ce 16 janvier 2012 pour un second de six ans à la tête du Liberia.

Près d’une trentaine de chefs d’États et de gouvernement sont attendus à cette cérémonie dont le coût est estimé à plus d’un million de dollars. Les États-Unis ont dépêché la Secrétaire d’État Hillary Clinton, qui vient personnellement représenter le président américain Barack Obama. La Chine a confirmé également envoyer un haut responsable en soutien à la présidente libérienne. La totalité des chefs d’État de la CEDEAO est attendue, dont évidemment les présidents Ouattara (Côte d’Ivoire), Alpha Condé (Guinée), Ernest Koroma (Sierra Leone), Abdoulaye Wade (Sénégal), ainsi que les émissaires du Ghana et du Nigeria.

Le Congrès pour le changement Démocratique (CDC), principal parti de l’opposition qui contestait la réélection d’Ellen Johnson Sirleaf, a finalement décidé de reconnaître la victoire d’Ellen Johnson Sirleaf. Le chef du CDC, Winston Tubman, dit avoir eu des pourparlers avec Madame Sirleaf et qu’il renonce à la marche prévue ce jour contre la prestation de serment de la présidente sortante.

«La présidente veut former un gouvernement d’union que nous avons décidé de joindre pour voir ce à quoi ce gouvernement va ressembler, voilà pourquoi nous avons décidé d’annuler la marche, nous sommes en pourparlers avec le gouvernement», s’est justifié M.Tubman dans une interview avec le service anglais de la West Africa Democracy Radio..

Ellen Johnson Sirleaf indiqué que son ambition au cours de son second mandat est de léguer à son pays un héritage propre, comparable à celui de l’ancien président tanzanien, Julius Nyerere, son modèle. L’emploi des jeunes et la construction d’infrastructures de qualité figurent parmi ses chantiers prioritaires, elle souhaite aussi s’attaquer à la corruption qui mine le développement de son pays.

Arrivée au pouvoir en 2006, Ellen Johnson Sirleaf avait promis de ne faire qu’un seul mandat avant de changer d’avis. Elle avait indiqué que la Constitution lui permettait d’être à nouveau candidate à la magistrature suprême.

 
GR
 

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