Annoncée peu après l’arrivée des militaires au pouvoir au Gabon, l’érection de Libreville 2 visant à désengorger la capitale a officiellement été lancée lundi 29 avril à Andem, dans le département du Komo (Kango), où le ministre des Eaux et Forêts a procédé au démarrage des travaux d’aménagement avant d’échanger avec les propriétaires des plantations détruites en vue de la matérialisation dudit projet.

Le ministre des Eaux et Forêts s’entretenant avec les propriétaires des plantations détruites. © Com. gouvernementale

 

48 160 hectares. C’est la superficie sur laquelle sera érigée Libreville 2. La localité d’Andem, dans le département du Komo (Kango) a été choisie pour accueillir ce projet phare du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) dont l’ambition est de «désengorger Libreville et de créer des infrastructures modernes telles qu’un aéroport, un centre hospitalier, un hôtel et des bâtiments administratifs», a rappelé, lundi, le général Maurice Ntossui Allogo qui a procédé au lancement officiel des travaux d’aménagement du site de construction de la future ville.

Le ministre des Eaux et Forêts n’a d’ailleurs pas manqué d’indiquer que ce projet tient à cœur le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema. Aussi, le membre du gouvernement espère-t-il que sa matérialisation interviendra courant 2025. D’où la rapidité observée dans le démarrage des travaux d’aménagement forestier avec la société de mise en valeur du bois Forestry Development Gabon (FDG).

Se voulant rassurantes, les autorités assurent qu’un inventaire forestier a été réalisé avant le lancement de ces travaux. Le but étant «de disposer de données fiables sur le potentiel ligneux à valoriser et de concilier bénéfices et sauvegarde des écosystèmes forestiers». Le ministère des Eaux et Forêts précise en effet que «les essences de bois commercialisables ont été identifiées avant l’exécution des travaux en vue de leur valorisation et commercialisation au bénéfice de l’État».

Les propriétaires des plantations détruites ont également été inventoriés, assure-t-on. Ceux-ci devraient bénéficier d’une compensation de la part de l’État.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Akoma Mba dit :

    Pourquoi ne pas d’abord nous arranger tous les trottoirs de Libreville et pouvoir ainsi avoir des pistes de vélos et où courir et marcher aisément, évitant ainsi le cholestérol et les grosse bedaines qui mènent au AVC?
    En finir avec les coupures d’eau et de courant qui font souffrir les populations et que dire de Libreville qui pue la saleté. Les éléphans blancs, pardon et de grâce, plus jamais

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