80 ans après sa mort en défendant la France, le capitaine gabonais Charles Ntchorere est honoré à travers un pacte d’amitié signé le 23 février entre sa ville natale, Libreville, et celle où il a rendu son dernier souffle, Airaines. Au-delà de l’hommage, ce jumelage ouvre la voie à une coopération renforcée entre les deux cités.

Albert Noblesse, Maire d’Airaines, et le Délégué spécial en charge de la gestion de la Commune de Libreville, le général de brigade Jude Ibrahim Rapontchombo apposant leurs signatures sur un document scellant l’amitié et la coopération entre leurs deux villes. © D.R.

 

Le 23 février, la ville d’Airaines et la commune de Libreville ont signé un pacte historique d’amitié et de coopération décentralisée, sous le signe de la fraternité. Conclu par le maire Albert Noblesse et le délégué spécial Jude Ibrahim Rapontchombo, cet accord rend hommage au capitaine gabonais Charles Ntchorere, mort pour la France à Airaines en 1940, tout en jetant les bases de projets communs.

© D.R.

Né à Libreville, Charles Ntchorere est décédé le 7 juin 1940 en Somme, alors que son régiment résistait courageusement face à la Wehrmacht. Son sacrifice symbolise l’engagement des tirailleurs africains durant la Seconde Guerre mondiale. C’est donc tout naturellement en présence de l’ambassadeur du Gabon en France que cet accord a été paraphé entre les deux municipalités.

Quatre axes structureront leur coopération décentralisée : la fraternité, le tourisme patrimonial, la culture et le sport. L’objectif est de multiplier les échanges, les rencontres et les découvertes réciproques entre citoyens des deux villes. Un hommage annuel au capitaine Ntchorere sera également organisé à Libreville et Airaines sous l’égide des autorités françaises et gabonaises.

« Ce pacte revêt une importance particulière car il honore un illustre fils du Gabon, officier ayant servi dans l’armée française lors de la Seconde Guerre Mondiale. Il demeure le symbole de l’engagement des troupes africaines pour la France« , a déclaré le général Rapontchombo. Preuve que ce jumelage historique dépasse le simple cadre municipal.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire