La mairie de Libreville a informé les populations et opérateurs économiques, le 29 octobre, de certaines mesures pour lutter contre l’insalubrité dans la commune. Notamment, l’obligation pour chaque propriétaire ou locataire de terrain bâti ou non bâti, d’entretenir en parfait état de propreté les sols qu’il occupe, ou le ravalement des façades des bâtiments, commerces et/ou habitations. Le non-respect de ces mesures donnerait lieu à des sanctions, a prévenu la municipalité.

La mairie de Libreville veut tordre le cou à l’insalubrité dans la commune, en mettant à contribution les populations et opérateurs économiques. © Facebook

 

Face à l’insalubrité galopante à Libreville, la municipalité a décidé de combattre le mal à la racine, en mettant en garde les populations et opérateurs économiques. Ces derniers, dans un communiqué de l’administration de Christine Mba NDutume, ont été informés d’éventuelles sanctions en cas de responsabilité avérée dans des cas d’insalubrité.

«Chaque propriétaire ou locataire de terrain bâti ou non bâti a l’obligation d’entretenir les sols qu’il occupe, en parfait état de propreté. Ceci, jusqu’aux limites moyennes de la concession, y compris les trottoirs, les caniveaux ouverts ou découverts, la chaussée seule restant à la charge de la ville», a indiqué le communiqué publié dans L’Union du 29 octobre.

Aussi, est-il demandé aux populations et opérateurs économiques de «procéder au ravalement des façades des bâtiments, commerces et/ou habitations». Le ravalement de façade est la remise en état des façades et des accessoires apparents d’une maison ou d’un immeuble en copropriété. Dans ce cas, cela ressemble fortement à une immixtion de la municipalité dans la gestion du domaine privé.

«En tout état de cause, et sous peine de sanctions prévues par la règlementation en vigueur, tous les citoyens et opérateurs économiques sus-cités sont invités à l’observation desdites mesures. Le présent communiqué tient lieu de mise en demeure», a prévenu la mairie de Libreville. La municipalité va-t-elle déployer sa police pour s’assurer de l’application de ces mesures anti-insalubrité ? L’initiative de Christine Mba NDutume est louable, mais pourrait bien se heurter à certaines réalités sur le terrain, qui pourraient bien faire passer le projet de la mairie pour un rêve errant.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Dougueli dit :

    Bonjour,
    Merci pour la distraction. Je voudrais seulement rappeler aux citoyens gabonais, qu’une taxe de 7% est prélevée sur leur consommation d’électricité. Cette taxe appelée Commission sur les ordures ménagères en abrégé COM est prélevée depuis juillet 2019. La SEEG reverse les sommes ainsi prélevées chaque mois et celle-ci s’élève au minimum à 500 millions au minimum chaque mois. Où va cet argent, quand on sait qu’il n’existe aucune commission mise en place pour la gestion de cette cagnotte. Cette cagnotte est payée par chèque alors que la loi ne l’autorise pas pour des sommes supérieures à 100 millions.
    Pour information.

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