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Libreville : Les taximen porteront désormais un costume
Les chauffeurs de taxis et taxis-bus de Libreville devront désormais porter un costume, faisant office d’uniforme. Cette innovation de la municipalité vise à identifier les taximen, en plus d’apporter un nouveau standard dans le secteur.
Les chauffeurs de taxis à Libreville vont désormais porter un costume. Ici, une casquette imposée il y a quelques années et n’ayant pas prospéré. © Gabonreview
Lançant l’opération de pose de vignettes sur les taxis, taxis-bus et Transports de marchandises (TM), le 13 mai, la mairie de Libreville apporte une innovation dans le secteur. À compter de cette année, les transporteurs urbains de la capitale gabonaise porteront désormais un uniforme.
«Nous avons procédé ce matin au lancement de la pose de vignettes sur les taxis, taxis-bus et TM, exerçant au sein de la commune de Libreville», a affirmé le 4e maire adjoint à la mairie de Libreville. «Cette année, le maire de Libreville a innové en apportant un costume. De différentes couleurs, celui-ci permettra désormais d’identifier les taximen», a déclaré Édouard Nziengui Nziengui sur Gabon 1re.
L’uniforme devrait aussi standardiser l’apparence des chauffeurs de taxi, dont l’accoutrement de certains laisse parfois à désirer. Dans ce cas, la mairie de Libreville aurait pu simplement exiger une tenue soignée, au lieu d’imposer un uniforme. À moins que cela ne vise aussi à renflouer ses caisses. Car l’on imagine bien que cet uniforme aura un coût, de taxi un joli filon pour la mairie.
Justement, le Syndicat libre des transports terrestres du Gabon (Sylteg) a exhorté la mairie à penser à la poche de ses adhérents, en cette période de crise du Covide-19. «Le transport urbain est une vitrine dans une ville. Par rapport au covid-19, un ensemble de mesure a-t-il été pris par la mairie de Libreville pour nous faciliter la tâche ?», a demandé le président du Sylteg.
«Nous avons posé le problème sur la table de la mairie, pour essayer de compenser les difficultés que nous rencontrons. Cela nous emmène aussi à demander à la mairie de Libreville de nous soulager dans le paiement des différents droits de taxe», a poursuivi Jean Robert Menie. La mairie de Libreville sera-t-elle insensible à cette doléance ? Les deux parties doivent en tout cas trouver un terrain d’attente, pour éviter un éventuel débrayage dans les transports en commun.
9 Commentaires
Bonne innovation, je trouve que ça rendra les chauffeurs de taxi plus responsable et propres,par ce que d’autres font quand même peures par leurs accoutrements.bonne Idée
Pour moi à part se faire du pognon ça n apporte rien de mieux, il fait très chaud o Gabon imposé un costume o taximen c’est leur ajouté une complication de plus dans le travail, de plus ils vont utiliser une tenue qu ils vont lavé peut être une fois par semaine, résultats ça va sentir mauvais dans le taxi
Merci « Lagens »… Je suis de ton avis. A Ntare Nzame!!! Pauvre Gabon !! Ces maires se croient maintenant en Europe. Kiéééééé !!!
De ma part un taximan doit se changer chaque jour et si possible 2 fois par jour. Alors si il est imposé un costume avec ce soleil qui chauffe à longueur de journée qu’en sera-t-il pour lui dans l’exercice de sa fonction?
Bravo, enfin une mesure idiote !
Auront -ils un permis de conduire ? Une assurance tous risques ? L’extorsion des forces de désordre va -t -elle cesser ?
Uniformes dans les prisons, uniformes dans les école, bientôt uniformes dans les maisons.
La volonté de réduire les populations à des zombis obéissants et serviles(militaires)est nette.
Moins de liberté : plus de servilité; la devise du Gabongo
Voilà justement les interrogations pour lesquelles nous attendions des réponses. Au lieu de cela on nous sort une mesure inepte.
Qui va fabriquer ces costumes ? et à quel prix ? les couturières gabonaises devraient s’organiser pour que la mairie leurs donne le marché.
Un costume? Et qui paiera ce costume? Une autre bagarre qui s’annonce
Je me pose une question? Les taxis sont bien des opérateurs privés? Ou bien à part l’achat des vignettes qu’elle autorité la mairie aurait sur eux, le taxi vole déjà la vedette à la Sogatra et trans’Urb en ratissant large et ne laissant que des miettes à ces entreprises publiques, imposer de telles mesures risquerai d’irriter le secteur tous simplement et faire mal parler du Gabon a l’étranger
C’est une obligation, les marchés doivent être attribués aux couturiers et couturières respectivement, Gabonais et Gabonaises. De même le métier de chauffeur de taxi doit aussi être réservé aux Gabonais et aussi aux Gabonaises. Je suis de votre avis M.IKOBEY