Le 3e symposium africain sur le cycle de l’eau s’est ouvert le 27 février à Libreville sous l’égide du Group on Earth Observation (GEO).

Organisés par Group on Earth Observation (GEO), organisme international regroupant des agences spatiales de nombreux pays, les travaux du 3e symposium africain sur le cycle de l’eau se sont ouverts le 27 février à Libreville.

Regroupant des représentants des organisations spatiales de plusieurs pays, de l’Unesco, de l’Université de Tokyo, et de l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiale (Ageos), ce conclave traite de l’utilisation des images satellites au service de la gestion des ressources en eau en Afrique.

A l’ouverture des travaux, le ministre sortant l’Énergie et des Ressources Hydrauliques, Régis Immongault, a indiqué que «l’accès à l’eau constitue une des premières étapes de lutte contre la pauvreté. C’est pourquoi, la communauté internationale s’est fixée comme objectif du millénaire pour le développement : de réduire de moitié le nombre de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable et à un assainissement élémentaire d’ici à 2025».

«L’Afrique a besoin aujourd’hui, plus que par le passé, de renforcer ses capacités technologiques pour faire face aux nombreux défis qui jalonnent son développement et entravent l’épanouissement de ses populations», a-t-il poursuivi, alors que Charles Ngangoué, représentant du Conseil des Ministre africain a alerté que «si nous voulons assurer la sécurité de l’eau pour ces différents usages, si nous voulons faire de l’eau, le facteur clé de croissance, nous devons renforcer le système de connaissance et de maîtrise de l’information».

Face à ces nombreux défis, les pays africains, en partenariat avec les organisations internationales telles que le GEO, ont compris qu’il fallait envisager des solutions globales en utilisant les technologies spatiales. Selon le représentant de l’UNESCO au Gabon, Mohammed Bachiri, «l’eau est une ressource qui ne s’échange pas sur les marchés mondiaux et qui ne peut être gérée que localement. La coopération internationale est plus que jamais nécessaire pour une gestion équitable et durable de cette ressource».

Le Gabon dispose déjà d’une telle infrastructure avec l’Agios. Créée en 2010, elle a pour mission de contribuer à la mise en en œuvre de la politique du gouvernement en matière de collecte, d’analyse et de mise à disposition des données  issues de l’observation spatiale du territoire national. L’Ageos est notamment chargée de la construction, actuellement en cours, du centre de réception et de traitement des images satellitaires. La gestion des ressources en eau fait partie des thématiques prioritaires du centre de compétence que sont, la forêt, le littoral, la planification et le développement urbain, l’agriculture et la santé.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Citoyen libre dit :

    «si nous voulons assurer la sécurité de l’eau pour ces différents usages, si nous voulons faire de l’eau, le facteur clé de croissance, nous devons renforcer le système de connaissance et de maîtrise de l’information». Et je pense aussi par une meilleure gestion de l’eau,meme si cette est payee par l’usager mais nous avons le devoir de maitriser son utilisation. l’eau potable mondiale ne represente que 2%, donc il est plus que crutial de mettre une vrais strategie de gestion de cette ressource vitale.

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