Une dizaine des 153 ex-agents de la Banque gabonaise de développement (BGD) a organisé un sit-in, le 8 septembre à Libreville, devant de Trésor public. Réclamant le paiement de leurs droits légaux promis par l’Etat depuis deux ans, les manifestants en appellent à l’intervention personnelle de la Première dame.

Les ex-agents de la BGD pendant leur sit-in, le 8 septembre 2021 à Libreville. © Gabonreview

 

Moins de 10 jours après leur précédente sortie, les ex-agents de la Banque gabonaise de développement (BGD), en liquidation, ont à nouveau manifesté. Réclamant le paiement de leurs droits légaux promis par l’Etat depuis deux ans, un groupe de 153 agents a observé un sit-in devant le Trésor public, le 8 septembre à Libreville. Après avoir sollicité l’aide d’Ali Bongo le 1er septembre, les manifestants interpellent désormais la Première dame.

«Jusqu’à ce jour, nous réclamons l’argent que l’Etat doit aux ex-agents de la BGD», a déclaré un ex-agent de la BGD. «Nous interpellons ici la Première dame parce qu’il y a une centaine de femmes qui a des problèmes de santé, des enfants à scolariser. Parmi les agents, il y a d’ailleurs trois qui sont décédés car ils n’ont pas pu se soigner par manque de moyens. Nous n’avons pas de ressources, nous ne sommes plus salariés et avec la situation de Covid-19, nous sommes à la maison sans la moindre activité. Nous comptons sur votre bonne volonté maman Sylvia», a ajouté Estimée Mayissa.

Après la fermeture de la BGD au même moment que deux autres banques publiques, un protocole d’accord fixant des mesures d’accompagnement pour les agents avait été signé. Les parties prenantes lors de la signature de cet accord, étaient les représentants du personnel de l’ex-BGD et l’État. Cet accord proposait au préalable une réinsertion de l’ensemble des agents dans la Fonction publique, proposition qui à l’époque fut rejetée par l’État, compte tenu du gel des recrutements qui avait cours à cette période précise. A la suite de ce refus, un autre protocole avait été alors signé, ce dernier prévoyait une indemnisation de préjudice moral pour tous les agents qui se retrouveraient en situation de chômage.

Malheureusement, deux ans après, les différentes mesures que renferme ce protocole d’accord n’ont toujours pas été exécutées. Les manifestants ont promis continuer leur mouvement jusqu’à satisfaction au moins à 70%, de leurs revendications.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. C’est un Droit il est inadmissible de faire des concessions. 100ù et non 70%. Amen.

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