Le Stade de l'Amitié, où se dérouleront les matchs de la CAN 2012 à Libreville, aurait coûté, aux dires de l'opposition, 30 milliards de F CFA. Un chiffre difficile à vérifier.


A quatre jours du coup d’envoi de la 28e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-Orange 2012) Gabon-Guinée équatoriale, que le peuple gabonais attend depuis cinq ans, le budget concédé pour la réussite de cette manifestation semble être trop coûteux pour l’opposition de ce pays.
Pendant que les autorités gabonaises affirment que le pays est fin prêt pour accueillir la compétition de la CAN Orange 2012 avec la réalisation des infrastructures de très grandes importances pour la réussite de cet évènement, l’opposition politique se montre critique et dénonce le coût jugé trop élevé, en avançant le chiffre de 500 milliards de francs CFA (760 millions d’euros).
Le budget total pour l’ensemble des travaux réalisés en vue de la CAN Orange 2012 est difficile à chiffrer, à tel point qu’aucun montant réel n’est donné. Seul le coût des deux stades a été communiqué : près de 257 milliards de francs CFA. A lui seul, le Stade de l’Amitié de Libreville a coûté 30 milliards de francs CFA.
Louis Claude Moundzieoud Koumba, porte-parole du Cocan, parle lui d’une «enveloppe globale» qui se situe entre 300 et 400 milliards et souligne que «les stades, les infrastructures sont au peuple gabonais, à l’Etat gabonais, indépendamment de qui le dirige. C’est un héritage pour l’avenir». Et d’ajouter que «les investissements pour la CAN font partie d’un projet plus vaste d’investissements : 900 km de routes bitumées dans le pays, des rocades, des travaux d’électrification».

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Arnaud dit :

    Il est évident que vu la lenteur observé et la léthargie dans laquelle était plongé le comité CAN précédent, sans oublié tous le gaspillage de l’argent public, que l’organisation de la CAN connait un dépassement du budget initial.
    Le plus important selon moi, est qu’au détriment d’autres priorités, le Gabon arrive à tenir ses engagements vis à vis de la CAF et partant de l’Afrique. L’opposition joue son rôle en attirant l’attention des gabonais sur ce qui passe pour un coût exorbitant de la CAN mais qu’elle comprenne aussi que nous ne pouvions faire autrement vu le challenge et l’honneur du pays.

  2. Guy Massard dit :

    Quel honneur du pays ? L’honneur du pays aurait commandé de se retirer de cette histoire en prétextant de la mort du créateur du pays. Mais les gens avides d’argent n’ont pas voulu parce qu’ils ne voiyaioent là que l’occasion de passer des marchés juteux de gré à gré. Qui a jamais cru le Gabon capable d’organiser une CAN avec les dirigeants actuels ?

  3. Pirate241 dit :

    Piètre consolation que de vouloir brandir l’honneur du pays. les nouveaux dirigeants avaient l’opportunité et de bonnes raisons de rejeter l’organisation de cette CAN.
    Au « détriment d’autres priorités », dites-vous. Ce sera plutôt au détriment de l’honneur du pays, vu l’inorganisation à laquelle on assiste. Et ce sera au détriment de la santé économique et sociale du pays. Car, après la CAN ce sera l’aridité financière, vu qu’on a jeté tous les moyens du pays (au passage fortement détournés) sur cet événement. Qui vivra, verra.

  4. MVOU bertrand dit :

    l’opposition en perte et d’arguments en ce moment n’est pas bien placée pour donner des leçons. Entre l’honheur du pays et les critiques de l’opposition, le choix et clair.

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