À la suite d’un voyage au Gabon où réside son compagnon, Lucie Retail, de nationalité française, a été diagnostiquée d’une forme grave du paludisme ayant atteint ses deux mains et ses deux pieds qui ont dû être amputés pour préserver sa vie. Avec courage et détermination, elle dit apprendre à vivre avec sa nouvelle condition.

Lucie Retail à son domicile dans le Loire-Atlantique. © Capture d’écran/Presse Océan

 

Danseuse et pianiste, elle n’avait pas imaginé un instant se retrouver dans une telle situation. Aujourd’hui pourtant, Lucie Retail dit avoir accepté sa condition, particulièrement pour le bien de ses trois enfants âgés de 5, 13 et 16 ans. Amputée de ses deux mains et de ses deux pieds, cette mère de famille de 42 ans apprend à vivre au quotidien.

De retour d’un voyage effectué le mois précédent à Libreville où vit son compagnon Yannick dont elle avait entrepris d’aller rencontrer les parents, Lucie est tombée malade, en mars 2023, racontent nos confrères de France 3 Pays de la Loire et le site Ladepeche.fr. Au début, elle pensait avoir contracté la Covid-19 mais en réalité, il s’agissait du paludisme, et même d’une forme grave de cette maladie tropicale transmissible à l’homme par une piqûre de moustique infecté. Très vite, des complications sont apparues : malaises vagaux, tension artérielle à 6 jusqu’à une longue période d’hospitalisation au cours de laquelle l’habitante de Blain (Loire-Atlantique) sera plongée deux fois dans le coma artificiel.

Plus rien n’est comme avant

«Rapidement après mon réveil, on m’a fait comprendre qu’il fallait m’amputer des deux mains et des deux pieds, parce que mes membres avaient nécrosé, donc pour protéger mes organes vitaux. Le sang s’était complètement retiré, il fallait amputer rapidement pour ne pas risquer la septicémie», explique Lucie disant avoir vécu «un choc» et «une espèce d’horreur» à l’annonce du verdict des médecins.

Si la femme de 42 ans a été équipée de prothèses aux jambes, elle attend mieux et sollicite de l’aide, notamment sur internet avec l’ouverture d’une cagnotte qui lui permettrait, entre autres, de s’acheter deux prothèses polydigitales et des chevilles. Un équipement qui lui offrirait «plus d’amorti et plus de rotation pour la danse». Pour l’heure, avec ses prothèses actuelles, elle dit avec humour se sentir «à genoux, sur des échasses». «Aujourd’hui, il n’y a rien que je fais comme avant à part parler, respirer, dormir. Manger, aller aux toilettes, s’habiller,… pour tout ça, il faut trouver des solutions. On en trouve parce qu’on est super bien entouré», confie celle qui, grâce à sa force intérieure et à sa détermination, n’entend pas se laisser abattre ou abandonner.

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Test dit :

    Triste histoire pour cette jeune mere de famille. Vraiment tres test triste. Mais entre nous, le palu existe en afrique depuis combien de temps? Est ce la seule francaise a sejourner au Gabon? Il est certain que le palu peut causer des complications assez graves, mais on peut emmettre des doutes sur la nature de sa maladie. Le Sida, ebola,palu chickounia ou chickougwa comme vous voulez, homo SEX, SEX, SEX, Gono, et j’en passe, tout est mauvais tres tres mauvais en afrique. Ne venez plus en afrique. restez chez vous. Ces blancs veulent toujours chacher leurs incompetence et metter tout sur le dos des africains. On va te couper les bars et les pieds a cause du PALU?????? Mon oeuil, MON OEUIL !!!!! Vous etes nules tout simplement nule.arretez de tout metter sur l’afrique. on n’a jamais emputer une personne en afrique a cause du PALU, FAUT, FAUT, FAUT !!!!!!!

  2. Nathan Dzime dit :

    Messieurs de la Redaction;
    Nous avons compris! Le message est : » Malgré ce que vous dit la campagne de promotion des sites touristiques au Gabon, Touristes occidentaux, n’allez surtout pas au Gabon! Sinon vous allez mourir. Voyez cette pauvre petite innocente blanche Lucie, elle, a eu de la chance d’en réchapper… vous, vous risquez d’y laisser votre! »
    Personne n’a jamais dit que sous les tropiques on ne risque rien. Partout, même en Europe, on risque de mourir d’une simple grippe (très endémique là-bas). Mais tout ça sent fort l’infox.

    Déjà le nom ..Retail, ressemble fort bien aux noms de Facebook…il n’est pas typique des noms français! Croyez-moi, tout quidam ayant été en France le reconnait de suite! Ensuite Yannick le gabobais…bien sûr on ne donne ni son nom de famille, ni sa son origine, encore moins leur situation matrimoniale, sociale et professionnelle…pour nous éviter de vérifier ces informations.

    Comment une française peut venir dans une region endémique du paludisme sans suivre les conseils prodigués obligatoirement par le « Quai d’Orsay » aux français qui souhaitent se déplacer en zone endémique du paludisme?

    Comment, alors qu’elle a le statut d’artiste et Intermittent du spectacle (car pianiste), peut-elle se retrouver à mendier l’aumône aux gabonais, alors qu’elle est supposée bénéficier d’allocations « Invalidité  » chez elle en France?
    Où sont les enfants du « couple », et qui en a la garde? Ça m’étonnerait qu’ils soient au Gabon.

    En bref, cette « histoire à l’eau de rose », prompte à nous prendre par les sentiments, ne me dit rien de bon. Ou c’est pour salir l’image du Gabon et ruiner les efforts du Gouvernement dans sa promotion du Tourisme, ou c’est une grosse arnaque.

    Mon conseil aux lecteurs de Gabonreview:  » Ne donnez surtout pas un Kopeck, même si c’est publié à GR, vous aller vous faire avoir! ».

    J’espère juste que le « bruit » qu’on avait demandé de faire n’a pas commencé avec GR.

    Patriotiquement Vôtre!

  3. ROUX Paul Auguste dit :

    Triste nouvelle. Il faut voir si les médecins qui l’ont suivi en France n’ont pas trainé avant de poser le diagnostique du paludisme. Le paludisme n’étant quasiment pas présent en Europe, les médecins européens tâtonnent parfois en cherchant d’autres causes que le paludisme aux symptômes du patient. Étonnante nouvelle, on parle plus souvent de NEURO-PALU que de nécroses des membres causés par le paludisme. Ils ont vraiment du tarder avant de poser le diagnostique et lancer le traitement approprié.

  4. Missambo dit :

    Mon Dieu ce que ces commentaires sont laids !!! Ça sent fort le racisme primaire ! Et ça veut ne pas ternir l’image du Gabon pour attirer les touristes ? Wow.. bien joué ! Personnellement je connais cette pauvre femme dont l’histoire est tristement vraie, entièrement vraie. Je ne sais pas ce que son histoire fait ici dans GabonReview mais vraiment les 2 premiers commentaires là sont tellement dégueulasses et honteux. Je ne comprends pas comment les modérateurs de GabonReview peuvent tolérer des interventions comme celle de « Test » qui brille par sa médiocrité dans le fond comme dans la forme. Enfin… On observe seulement hein..

    • Biswe dit :

      C’est peut-être dit avec beaucoup de maladresse, mais l’histoire à de quoi surprendre même à l’ère des réseaux sociaux non? Je n’ai pas attendu sa publication sur GR pour pour me poser sans a priori raciste et/ou complotiste, la question de la véracité de cette affaire. Et pour cause, en un demi siècle, c’est la première fois que j’entends parler d’une amputation en raison d’un palu . Et Dieu seul sait qu’on en a connu des palu, graves (les fameux neuros) et mêmes mortels. Bien à vous!

    • Lemacom dit :

      #Missambo
      Personnellement je connais cette pauvre femme dont l’histoire est tristement vraie, entièrement vraie »
      Merci d’apporter la preuve, sinon c’est tristement un mensonge entièrement vraie.
      On observe seulement hein…

  5. Mack dit :

    C’est la première fois de ma vie que j’ai vu une personne être amputée à cause du paludisme. Est ce que c’est n’est pas un plan ourdi pour ternir l’image du tourisme dans mon beau pays ? Même avec le diabète on n’amputera pas tous membres du coup

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