L’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) vient de réaliser un gros coup de filet au parc national de Minkébé, dans le Woleu-Ntem. 200 kilogrammes d’ivoire et 30 queues d’éléphants ont été repris à des braconniers, après un échange de coups de feu avec les écogardes.

Une partie des produits confisqués le 30 septembre 2019 à l’issue de la fusillade entre les écogardes et les braconniers. © Twitter.com/LeeWhiteCBE

 

Les écogardes de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) ont eu raison des braconniers au parc national de Minkébé, dans le Woleu-Ntem. Au terme d’un échange de tirs, le 30 septembre, les «garants» des sites naturels ont récupéré le «butin» des chasseurs illégaux.

Selon le ministre de la Forêt, Lee White, sur son compte Twitter, en félicitant les agents ayant mené ce raid, «200 kilogrammes d’ivoire et 30 queues d’éléphants ont été confisqués après une fusillade». Si les militants de la protection de l’environnement et de la nature ont également félicité cette prise, ils souhaitent néanmoins un durcissement des sanctions pour dissuader les braconniers.

«Dans l’attente du nouveau Code forestier, la législation au Gabon demeure peu dissuasive en ce qui concerne les trafiquants de faune. Alors que la peine de prison maximale n’est que de six mois, elle est de 3 ans au Cameroun, 5 ans au Congo, 10 ans au Bénin et au Burkina Faso», fait remarquer Conservation justice qui espère que l’État trouvera au plus vite une solution pour remédier à cette situation.

 
GR
 

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