Selon un communiqué de l’Organisation non gouvernementale Conservation Justice, une mission de lutte anti-braconnage a permis de réaliser d’importantes saisies. Présentées au procureur de la République, elles ont été détruites.

La saisie : 11 armes à feu, 80 munitions, 12 (potamochères, Pangolins, chevrotin, Céphalophes), 34 (Céphalophes, Athérures, Singes), et une carcasse d’éléphant. © Conservation Justice
La saisie : 11 armes à feu, 80 munitions, 12 (potamochères, Pangolins, chevrotin, Céphalophes), 34 (Céphalophes, Athérures, Singes), et une carcasse d’éléphant. © Conservation Justice

 

Suite aux multiples informations faisant état d’actes de braconnage durant la période de fin d’année ainsi qu’à la découverte macabre d’un éléphant sans ses défenses, le 26 décembre dernier, sur les bancs de sable de la rivière M’passa, non loin du village Kessala, le directeur des Forêts pour la province du Haut-Ogooué, Lucien Massoukou, a prescrit une mission de lutte contre le braconnage du 29 au 31 décembre 2014. Une mission supervisée par le chef de service départemental des Plateaux, Kakoua Atsima. C’est, en tout cas, ce que rapporte l’ONG Conservation Justice.

Eléphant retrouvé le 26 décembre 2014 sans ses défenses sur les bancs de sable sur la rivière M’passa. © Conservation Justice
Eléphant retrouvé le 26 décembre 2014 sans ses défenses sur les bancs de sable sur la rivière M’passa. © Conservation Justice

Selon cette organisation de protection de la biodiversité, les actions menées ont été soutenues de diverses manières par les partenaires tels que le Parc national des plateaux Batéké, le parc de la Lékédi, les brigades de gendarmerie de Bongoville, Okondja, Andjogo, Bakoumba et Mounana, les sociétés CEB Precious Woods, Rougier Gabon, ainsi que les organisations non gouvernementales Conservation Justice et Projet de protection de gorilles.

Plusieurs saisies ont pu être réalisées parmi lesquelles du gibier, des armes à feu, des munitions et des dépouilles d’espèces animales intégralement protégées. On dénombre au total 11 armes à feu, 80 munitions, 12 potamochères, pangolins, chevrotins, céphalophes, 34 céphalophes, athérures et singes ainsi qu’une carcasse d’éléphant.

Pour accomplir cette mission, ce sont cinq équipes constituées d’au moins cinq personnes (agents des Eaux et forêts, écogardes et des gendarmes) qui ont été mobilisées. Patrouilles, surveillance dans des postes fixes ou mobiles ont constitué le mode opératoire. Toutes les saisies ont été exposées et présentées au procureur de la République près le tribunal de première instance de Franceville qui a ordonné leur destruction à la décharge municipale de Franceville en présence de gendarmes.

A l’issu de ce processus, les contrevenants seront auditionnés sur procès-verbal de constatation et présentés au parquet. Conformément au Code forestier gabonais, ils encourent un emprisonnement de trois à six mois et une amende de 100.000 à 1.000.000 ou l’une de ces deux peines seulement.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. stephanhe dit :

    la saisie a été faite c’est bien mais quand aux sanctions qui tomberons elles demeureront toujours légères, même si les braconniers se retrouvent en prison il ne mettrons pas assez de temps et récidiverons, il faut revoir le code forestiers et les peines à l’encontre des braconniers!

  2. Lelelâh dit :

    le braconnage veut il dire interdiction de chasser toutes espèces animales? Oui, il faut lutter contre la chasse des espèces protégées mais non à l’amalgame qui est fait. Au Gabon, il est inconcevable des compatriotes sont privés de liberté parce qu’ils sont allés à la chasse. Sommes nous si idiot pour nier ce qui constitue une bonne partie de notre régime culinaire avec des conséquences insoupçonnées sur notre organisme et de notre avenir en tant qu’Homme. Dans tous les cas, je n’accepte pas qu’on change mon régime alimentaire. QUESTION D’INTEGRITE.

  3. Franchement les gabonais ne doivent plus manger la viande de brousse! Ne nous melons pas les pinceaux svp, il y a des espéces á protéger et d’autres pas. Les gibiers de la premiére Photos montrent bien qu il sagit d une chasse ordinaire. Et n oublions pas que beaucoup de famille vivent de cette chasse, surtout ce qui n ont pas les moyens de s acheter du poulet en ville.
    A moins que je ne sache que la chasse est interdit au Gabon ou plutot de chasser du gibier pour revendre.
    Mon Dieu ! Mais de quoi vont vivre les populations dans les villages? C est triste que meme pour des choses qui sont aussi facile qu il y a du desordre au Gabon.Rien est clair et bien définie dans ce Pays!

  4. sonia ntame dit :

    DONNEZ AU GABONAIS DES OPPOTUNITÉS ,COMBLEZ LE SECTEUR ALIMENTAIRE (PAS TOUJOURS LA VOLAILLE )ET VOS ORDONANCE SERRONT RESPECTÉES

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