À la faveur d’une opération conjointe menée récemment par le ministère des Eaux et Forêts avec l’appui de la Police judiciaire et de l’ONG Conservation justice, quatre présumés trafiquants d’ivoire ont été interpelés à Libreville. 

Les quatre présumés trafiquants arrêtés à Libreville. © Conservation justice

 

Dans le cadre de la lutte contre le braconnage, le ministère des Eaux et Forêts avec l’appui de la police judiciaire et de l’ONG conservation justice, viennent d’enregistrer un nouveau succès. Il s’agit de l’arrestation de quatre présumés trafiquants d’ivoire à Libreville. Tout part de l’interpellation de monsieur KY, un Gabonais dont le comportement paressait suspect, ce qui permettra aux agents de faire la découverte des quatre pointes d’ivoire bien rangées dans un sac, selon Radio Gabon.

© Conservation justice

Celui-ci sera interrogé par les enquêteurs, sur la provenance et l’usage de ces ivoires. Ce dernier citera MS, un autre gabonais présenté comme un intermédiaire dans la tentative de vente des ivoires, qui à son tour sera interpellé et il citera KNF un autre gabonais, mais présenté comme le propriétaire. KNF également sera interpellé sur-le-champ. Après interrogation, les quatre présumés trafiquants vont avouer avoir détenu à un moment donné les quatre trompes d’éléphant et reconnaîtront également avoir acheminé ces ivoires dans une chambre d’hôtel pour les vendre. Unanimes, ils présenteront KY et MS comme les intermédiaires et KN comme le démarcheur, quant à KNF il sera reconnu comme le propriétaire de ces ivoires. 

Poursuivis pour détention illégale, tentative de vente, complicité de détention et complicité de tentative de vente, ces présumés trafiquants de pointes d’ivoire qui agissaient en violation des dispositions sur les ivoires trouvés risquent une peine de prison de 10 ans et une amende égale au quintuple de la valeur marchande des pointes d’ivoire trouvées en leur possession. Ce, conformément aux articles 390, 392 et 396 du nouveau Code pénal gabonais et 200 du Code des Eaux et Forêt. Au Gabon, l’éléphant reste un des animaux intégralement protégés, mais le phénomène de trafic d’ivoire est légion. 

 
GR
 

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