Le Collectif jeunesse sans emploi (CJSE) s’est réuni, le 4 novembre dernier à Port-Gentil, pour discuter de la problématique du chômage des jeunes au Gabon et particulièrement dans leur cité. La rencontre s’inscrivait dans une démarche visant à proposer des solutions idoines pour faire reculer cette situation qui perdure.

Le Collectif jeunesse sans emploi espère que des mesures devront être mises en place pour lutter contre le chômage. © Gabonreview

 

Au regard du taux de chômage croissant dans la ville de Port-Gentil, les responsables du Collectif jeunesse sans emploi (CJSE) ont organisé, le 4 novembre dernier, une grande rencontre d’échanges. Objectif : trouver et proposer des mécanismes permettant de freiner sa montée drastique dans la ville et dans le pays. 

Pour cette rencontre, il était également question de rencontrer les membres du Collectif de la province de l’Ogooué-Maritime, d’échanger avec les autorités de tutelles, les entreprises afin de se pencher, en profondeur, sur cette question du chômage, mais surtout de toucher du doigt son niveau dans cette ville frappée de plein fouet par la crise. «40% de taux de chômage. C’est anormal pour un pays qui présente des potentiels (…) L’heure est venue de prendre à bras le corps la question de l’entrepreneuriat», a indiqué le vice-président du CJSE, Jean-Arséne Houla-Houla. 

La sortie a donc permis aux chômeurs, partenaires économiques et sociaux, aux entrepreneurs et bien d’autres de voir dans quelle mesure insuffler une politique nationale de lutte contre le chômage. Le Collectif jeunesse sans emploi s’est engagé à «faire écouter la voix des chômeurs de la capitale économique, à mobiliser leurs intelligences dans le but de proposer des solutions innovantes aux problèmes persistants». 

Selon le CJSE, la résorption du chômage est conditionnée par une croissance économique de bonne qualité, par l’adéquation entre la formation et l’emploi et la promotion des initiatives privées et de la culture entrepreneuriale. «Nous avons trois leviers pour lutter contre le chômage. Il y a celui de la Fonction publique que les Gabonais apprécient et qui n’est pas le meilleur certainement. Il y a le secteur privé et celui de l’entrepreneuriat», a ajouté M. Houla-Houla. 

Il estime qu’«il y a une lueur d’espoir dans la mesure où le régime a changé et que tout se remet, petit à petit, en marche pour redynamiser les choses».

Le Collectif jeunesse sans emploi espère ainsi que des mesures devront être mises en place, accompagnées par des actions spécifiques adaptées à chaque catégorie de chômeurs gabonais. Ce qui fait dire à ce Collectif que ces mesures passent par la promotion de l’auto-emploi, un environnement des affaires favorable, le financement des activités et favoriser le passage de l’économie informelle à l’économie formelle.

 
GR
 

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