Accusé d’avoir diffamé Karine Cécilia Arissani, mais surtout d’avoir refusé de considérer l’arrangement proposé par l’autorité de régulation, le journal en ligne Gabon media time a écopé d’une sanction de 3 mois de fermeture.

Gabon média time a été suspendu pour 3 mois. © Capture d’écran/Gabonreview

 

La Haute autorité de la communication (Hac) s’est réuni le 29 avril pour statuer sur la requête introduite par Karine Cécilia Arissani contre le journal en ligne Gabon media time. La Hac a décidé «de la fermeture provisoire du site incriminé pour une durée de 3 mois». Selon la Hac, aux fins de dénoncer les propos qu’elle a jugé insultants, répugnants, mensongers et mettant à mal son intégrité, Karine Cécilia Arissani, secrétaire exécutif de l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF) et militante du Parti démocratique gabonais (PDG), a saisi l’institution contre le journal en ligne pour diffamation.

Ayant jugée la demande recevable, la Hac dit avoir présenté au directeur de publication de l’organe de presse la procédure de conciliation. Celle-ci, à en croire l’institution, est d’usage en la matière. De même, dit-elle, le droit de réponse ou de rectification prescrit par les articles 12 à 14 de la n°019/2016 du 9 août 2016 portant Code de la communication en République gabonaise sont ouverts pour régler ce contentieux. Procédure à laquelle aurait refusé de se soumettre le journal incriminé. «Le journal Gabon media time a répondu par un silence assourdissant au mépris du sacro-saint principe du contradictoire qui gouverne le contentieux devant la Hac», indique la Hac qui estime qu’ «en refusant de se présenter devant la Hac et ou d’y déposer son mémoire en défense, la procédure étant essentiellement écrite, Gabon media time s’est mis en porte-à-faux avec les principes généraux de droit», d’où la sanction.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. rogers bouss dit :

    Je pense que la HAC est seulement payée pour sanctionner la vérité et promouvoir le partie du roi et ses courtisans. C’est vraiment regrettable.

  2. Elvire MASSIMA dit :

    Voilà pourquoi la place du Gabon ne fait que régresser dans les restrictions des libertés de la presse et d’expression.On prend en considération des plaidoyer des hommes politiques au seul motif toujours diffamation !!!si vous étiez des bons managers vous ne vous s’en occuperai pas de la critique.car vos actions et actes en témoigneraient.

  3. Jean Philippe dit :

    Je suis profondément déçu d’autant plus que ces concitoyens qui ont émis ces tristes commentaires sur les modes de régulation de l’information au Gabon et c’est toujours les mêmes en 2023 ,lors des prochaines élections se sera pareil sinon plus pire qu’en 2016? Soyons avertis des manœuvres que la junte car je me souviens encore du tête à tête de l’actuel ministre des affaires étrangères et son ancien homologue Mr Anaclet, Bissielou en 2016,qui avait demandé à ce dernier « de ne pas bloquer le réseau internet pendant la période poste électorale » malheureusement ils l’ont faits et cela pendant près d’une semaine nous nous sommes retrouvé ss connexion internet.c’est pour montré une fois encore le caractère brutale de la junte en matière de démocratie des droits de l’homme et des libertés de la presse. Restons vigilant chers compatriotes 2023 arrive.

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