Les députés ont voté, le 21 mai dernier à Libreville, la proposition de loi portant création du Fonds national pour le développement de la presse. Fort d’une enveloppe de 2 milliards de francs CFA, il sera géré par un comité d’orientation de 16 membres, présidé par le ministère de la Communication.

© D.R.

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Appelé de tous leurs vœux par les responsables de médias privés, entre autres, un mécanisme d’aide à la presse est finalement en voie de mise en place avec l’adoption, le 21 mai dernier par l’Assemblée nationale, de la loi relative au Fonds national pour le développement de la presse. Découlant de la proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement d’une aide financière publique de soutien aux médias privés nationaux des secteurs de la presse écrite, de l’audiovisuel, de la presse en ligne et des agences de presse, cette décision enterre définitivement la subvention d’aide à la presse écrite privée mise en place en 2003. Forte d’un montant de 500 millions de francs du temps de la «subvention d’aide à la presse», l’enveloppe est ainsi multipliée par quatre. Elle passe à 2 milliards de francs. Mieux : l’aide ne se limite plus seulement aux journaux et à la presse en ligne. Elle s’étend désormais aux médias audiovisuels et agences d’information.

Le Fonds national pour le développement de la presse sera alimenté par une subvention publique, une ristourne sur les produits de pénalités et amendes perçues par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), une ristourne sur les amendes et pénalités fiscales perçues par l’Etat, enfin 3% du produit des communiqués, publicités, publi-reportages et annonces. Au titre du critère de répartition, la régularité de parution a été mise en avant. «En d’autres termes, plus un média sera régulier, plus il bénéficiera d’une aide conséquente», souligne-t-on. Finis donc les passe-droits, du moins on l’espère, de certains médias dont la régularité n’était effective qu’à l’approche du versement de la subvention. Le Fonds national pour le développement de la presse sera géré par un comité d’orientation de 16 membres, présidé par le ministère de la Communication et composé de représentants de plusieurs institutions et organisations dont le Conseil national de la démocratie (CND).

En sommeil depuis décembre 2005, la loi révisée le 21 mai dernier par l’Assemblée nationale est destinée à soutenir la promotion et la valorisation des métiers de l’édition, de l’impression et de la distribution des organes de presse écrite. Au Gabon, les médias supportent encore d’importantes charges pour la production, l’exploitation et la distribution.

 

 
GR
 

9 Commentaires

  1. lobservateur dit :

    Bonne chose et pourquoi le ministre doit présidé cette commission ? il n’est pas là pour ça il a mieux faire ailleurs il n’a pas sa place dans cette commission les fonctionnaires du ministères plus spécialisés peuvent le faire sans lui et s’il vous plais veillez nous donner la liste des autres membres de la commission qui vont siégé dans cette structure .
    En plus par mesure de prudence il ne faut pas vite se réjouir le pouvoir va peut être se servir de ça pour faire le chantage à certains médias et en plus ce n’est pas une faveur c’est un droit les médias libre et objectifs qui ne chantent pas les louanges du grand camarade vont surement être marginalisés que je veux parier ? Pour le 4 pouvoir il mérite mieux il faut aussi accéléré la reforme et redynamiser l’agence presse du Gabon l’impression et les journeaux coutes encore trop cher il faut revoir c’est prix avec 1000 cfa on doit pouvoir avoir au moins 3 journaux ma note passable peux mieux faire c’est déjà un pas fait sur 1000 pas à faire

  2. lobservateur dit :

    Bonne chose et pourquoi le ministre doit présidé cette commission ? il n’est pas là pour ça il a mieux faire ailleurs il n’a pas sa place dans cette commission les fonctionnaires du ministères plus spécialisés peuvent le faire sans lui et s’il vous plais veillez nous donner la liste des autres membres de la commission qui vont siégé dans cette structure .
    En plus par mesure de prudence il ne faut pas vite se réjouir le pouvoir va peut être se servir de ça pour faire le chantage à certains médias et en plus ce n’est pas une faveur c’est un droit les médias libre et objectifs qui ne chantent pas les louanges du grand camarade vont surement être marginalisés que je veux parier ? Pour le 4 pouvoir il mérite mieux il faut aussi accéléré la reforme et redynamiser l’agence presse du Gabon l’impression et les journeaux coutes encore trop cher il faut revoir ses prix avec 1000 cfa on doit pouvoir avoir au moins 3 journaux ma note passable peux mieux faire c’est déjà un pas fait sur 1000 pas à faire

  3. MINKO dit :

    Encore un détournement …..Qui sont les bénéficieres ? Raphael Nkoghe , Liban Soleiman , Billie bi NZE , Accrombessi , AlexBongo , Malika Bongo , Chesnel , etc…etc….etc….
    Pratiquement , tout les BONGO sont « proprietaires  » d’ Organes de presses ……
    La cerise sur le gâteau ?ALI BONGO propriétaire du « quotidien national ,  » L’ UNION  » depuis 2010 …….pitié ……et Pascaline BONGO pour « TV sud  » ? et LOUEMBET pour  » Kanal 7  » ? Oh Seigneur !!!!! Pitié …..DE GA GER !!!!!!

  4. Nza Fe dit :

    Vivement que cette proposition de loi qui a été voté le 21 mai dernier à l’Assemblée nationale puisse être effective par le biais de son inclusion dans la loi de finance rectificative 2015. Fondamentalement, ce n’est pas une mauvaise chose que d’apporter une aide financière significative à la Presse locale d’autant que plusieurs médias nationaux tirent le diable par la queue dans l’exercice quotidien de leur métier notamment les frais de production et d’exploitation. Mais d’un œil avisé on peut toutefois s’interroger pourquoi c’est maintenant que les députés et par ricochet, le pouvoir font-ils ce don à la presse, surtout celle dite privée, quand on sait qu’elle est virulente à son égard? A partir de cette question, on peut aisément émettre pèle mêle, quelques hypothèses: le PDG ou le pouvoir à travers cette opération de charme à la presse, ne serait-il pas déjà en campagne en vue de la présidentielle de 2016? Le PDG ou le pouvoir cherche-t-il ainsi à se faire de nombreux alliés dans le milieu des médias? Au moment où le pouvoir est vomi par le peuple à cause des promesses inabouties; vivement critiqué par les journaux locaux et internationaux, qui font de plus en plus de déballages des affaires de luxe pouvant compromettre les chances du régime à la présidentielle de 2016, ne serait donc pas là, une manière pour ce régime moribond de tenter de laver son image à l’intérieur comme à l’extérieur en se servant de plusieurs journaux déjà crées par lui et d’autres qui sont à venir? Et puis même si le critère de répartition de cette manne a été officiellement annoncé, mais, sachant qu’on est au Gabon, certains médias déplaisant au régime pourraient faire l’objet de chantage s’ils ne voulaient pas rentrer dans les rangs des décideurs.Et puis, en mettant en place ce fonds d’aide nationale à la presse, Ali Bongo, que d’aucuns disaient qu’il n’était pas en phase avec le slogan « je suis Charlie », veut montrer qu’il a compris le message, et donc, se voudra être à l’approche de la présidentielle un homme neuf, démocrate, solidaire, etc. Enfin le fonds servira à recruter des mercenaires de la presse et à créer plusieurs publications bidons servant d’échos au pouvoir. Une stratégie qui devra permettre à terme d’éviter ou de contrer les détracteurs d’Ali sur la fâcheuse équation de la recevabilité de sa candidature en 2016, alors qu’il n’a ni acte de naissance authentique, ni de diplômes certifiés, etc. ça ne fait que commencer…

  5. Blaise nicolas dit :

    Très bonne chose car les médiats sont le cœur et la base d’information d’une nation .

  6. YIKATOU dit :

    A mon avis il faut que cette commission qui sera représentée par des professionnels redéfinisse d’abord les titres qui méritent paraitre. Car, on ne peut pas contribuer à abrutir nos enfants avec des titres qui ont trop des fautes et dont les propriétaires n’ont aucune notion du droit de la presse. Il faut reconnaitre que ce métier tire vers le bas à cause de certains mercenaires qui ont échoué ailleurs et qui veulent survivre grâce à cette subvention. Un travail de tri est nécessaire et c’est là que le CNC impuissant au quotidien de réguler le secteur doit sévir pour éviter d’assister à une prolifération des titres inutiles dont l’objectif est de nourrir ce pseudos journalistes propriétaires qui n’ont aucun siège et qui écrivent seul dans un journal. Il est bon de critiquer le gouvernement et les politiques, mais il serait juste de faire un état de lieu en toute humilité. La fréquence de la parution ne suffit pas quand on sait que certains journaux sont financés par des individus pour insulter, régler les compte aux autres.

  7. gaboma power dit :

    Bonne nouvelle ,car nous devons le reconnaite, la presse ou les medias sont coeur de l’i formation national

  8. Michaxe adande dit :

    Pour quoi toujours penser que les choses ne se font pas. Nous réclamons le changement et une fois face à cela nous sommes les premiers a négativé

  9. Lynda dit :

    Les chose change tt, les chose se font et dommage pour les gens qui aime apporter un espri de négativité

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