Réunie en séance plénière le 25 octobre, la Haute autorité de la communication (Hac) a répertorié environ 135 médias en ligne gabonais exerçant dans l’illégalité. Ils ont un délai de 30 jours pour régulariser leurs différentes situations juridiques et administratives.

Germain Ngoyo Moussavou présidant la plénière du 25 octobre. © Gabonreview (capture d’écran)

 

Le 25 octobre, s’est tenue à la Haute autorité de la communication (Hac), une séance plénière ordinaire portant sur les saisines et l’analyse du paysage médiatique national. La séance plénière que présidait Germain Ngoyo Moussavou s’est particulièrement intéressée aux médias numériques gabonais, notamment à ceux exerçant dans l’illégalité. Faisant donc suite au communiqué n°00011/Hac/2023 du 18 octobre 2023 à travers lequel la Hac enjoignait à nouveau l’ensemble des entreprises de communication évoluant dans l’illégalité sur le territoire national à régulariser leurs situations juridiques et administratives dans un délai de 30 jours, le régulateur des médias est revenu à la charge en promettant des sanctions.

«La Hac invite l’ensemble des journaux en ligne exerçant dans l’illégalité sur le territoire national à régulariser leurs situations juridiques et administratives dans un délai de 30 jours. Passé ce délai, la Hac se réserve le droit de prendre toutes les mesures qui s’imposent conformément aux textes en vigueur», a fait savoir Jean Claude Franck Mendome, le conseiller porte-parole de la Hac. Il a cité environ 135 médias en ligne répertoriés, dont le consortium qui servait pour la propagande du pouvoir déchu et bien d’autres médias se frayant tant bien que mal, un chemin. Ils doivent se conformer aux dispositions des articles 76, 83, 84 et 107 et 108 du Code de la communication définissant les documents à fournir et les procédures à respecter. Plusieurs de ces médias dits illégaux demandent la tête de Germain Ngoyo Moussavou.

 
GR
 

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