Mesures d’austérité : Le niet de l’USAP
L’Union des syndicats de l’administration publique, privée et parapublique (Usap) a catégoriquement rejeté le 17 juillet 2018, les mesures d’austérité prises par le gouvernement.
Le bureau de l’Usap, le 17 juillet 2018. © Gabonreview
Les mesures d’austérité annoncées par le gouvernement sont loin de recueillir l’adhésion des syndicalistes. Pour les membres de l’Union des syndicats de l’administration publique, privée et parapublique, réunis à leur siège le 17 juillet 2018, il n’est pas question de soutenir ces mesures, car elles «précariseraient le fonctionnaire gabonais».
«L’Usap dénonce avec la dernière énergie le plan machiavélique qui vise à chosifier l’agent de l’État et demande au gouvernement de surseoir à ces mesures impopulaires et l’invite à ouvrir les véritables négociations», a déclaré le président de l’Usap, Fridolin Mve Messa.
Les syndicalistes déplorent que ces mesures aient été décidées et mises en œuvre par le gouvernement, sans consultation préalable des partenaires sociaux comme l’exigent la pratique syndicale et le dialogue social en pareille situation. Cette approche cavalière, assure l’Usap, viole les dispositions de la Convention 151 de l’OIT et des articles 72 et 73 du statut général de la fonction publique.
Convaincu que la mauvaise gouvernance, les mauvais choix politiques et économiques opérés depuis 2009 sont à l’origine de ces mesures machiavéliques, l’Usap estime qu’il ne revient pas à l’agent public de supporter ou de porter le poids de la mauvaise gestion, des détournements, de la gabegie, imputables à l’équipe dirigeante.
Elle suggère au gouvernement de jouer sur d’autres leviers pour faire des économies. Elle lui demande notamment «la suppression de toutes les agences, la commission pour la protection des données à caractère personnel, la commission de lutte contre l’enrichissement illicite, la suppression du décret 12 fixant la solde forfaitaire, le regroupement de certains ministères en entités administratives, la suppression du médiateur de la République, du Conseil national de la démocratie, du Senat, du Haut représentant du président de la République, du centre gabonais des élections pour en faire un organe ponctuel à convoquer en période électoral…».
Pour mieux contrer le gouvernement sur ce front, l’Usap invite toutes les organisations des travailleurs à une unité d’action syndicale face à ce qu’il qualifie de «graves menaces» pesant sur l’agent de l’État. Rendez-vous a été pris avec les fonctionnaires gabonais le 27 juillet 2018, dès 8 heures à la primature pour un mouvement d’humeur.
6 Commentaires
Encore une fois, les fonctionnaires ne veulent pas faire d’effort.
C’est une classe de fainéants qui faut recadrer sévèrement. Le pays ne peut plus s’offrir un pareil luxe ! moins de fonctionnaires, mieux payés, et fin du statut à vie.
Oui tu as raison Ikobey le cachotier…
Le pays ne doit continuer qu’à s’offrir un seul luxe: celui de vous d’enrichir ali votre demi dieu et vous sa cour royale de courtisants,prêts à lui lécher les pattes jusqu’en avoir la langue bien lourde de crasse.
Ce pays est à vous,ses richesses ne sont bonnes que pour vous et votre progéniture,les fonctionnaires,je vous reprends:
« C’est une classe de fainéants qui faut recadrer sévèrement… »
Vous êtes tous une bande de RIGOLOS AVEC VOTRE LEADER ali bongo!
De quoi tu parles? Ce sont les fonctionnaires qui sont la raison de cette crise économique pour qu’ils en paient le prix?
C’est marrant de constater que de toutes les propositions qui sont faites pour contrer la mesure qui pèse sur les fonctionnaires, nul ne parle de la restitution par la famille Bongo, des 18% de part de la production pétrolière annuelle et des millions de dollars de trimestrielle que lui verse Elf Gabon (Total Gabon), et surement Perenco Oil & Gas et les autres……
18% de la part de pétrole produit annuellement, dans la poche d’une seule famille. Et nous autres………!
Cher Ikobey, quand on a que des idioties à dire, on la boucle!
cher lecteur,cher papa et maman de l’usap tout ce que vous denonce aujourd’hui a ete deja fait depuis des annees,par consequent vous faite du bruit pour rien.
faite seulement une greve general et vous verez comment le gouvernement se mettra a genou et va revoir toutes les mesures prises.mais comme vous n’avez pas de couille vous allez devoir vivre avec ce desastre jusqu’a la fin du regne a vie de celui que vous avez elu.
ne vous en faite pas,le pouvoir de 50 ans deja a encore 100 devant eu et vous allez toujours pleurniche devant les medias et la soit disant communaute international.
je ne fait que passer ma route en laterite.